Moderne et rapide, la future télécabine 3VS du Jandri au 2 Alpes a été dévoilé au public de Mountain Planet mardi 16 avril. Selon les mots de Fabrice Boutet, directeur général de SATA Group (exploitant des 2 Alpes, de l’Alpe d’Huez et de La Grave), son installation est « le plus gros chantier mondial en montagne. » Sa vitesse devrait permettre aux skieurs de la station iséroise de skier jusqu’à trois fois plus depuis le glacier (3200 m) jusqu’au pied de la station (1650 m).
Deux à trois fois plus efficace
Il sera possible de monter au glacier en 17 minutes seulement contre 40 avec la précédente télécabine. De 1300 à 3000 skieurs pourront ainsi se rendre au sommet de la station en deux fois moins de temps. Chaque cabine au la capacité de transporter 32 personnes, 24 assises et 8 debout. Le progrès est tel que, d’après les estimations de Fabrice Boutet « il sera possible de skier trois plus. » Les promeneurs, vététistes et randonneurs pourront en profiter toute l’année, la Jandri c’est du 4 saisons.
Design et confortable
En voyant la télécabine certains penseront peut-être à celles qui ont été le décor de scènes d’actions mémorables dans « Spectre », le dernier James Bond. Très épurée et toute courbes et arrondies, la 3S est design, jusqu’aux sièges. En effet, dans sa volonté « d’être un domaine de montagne unique au monde » explique monsieur Boutet, la SATA a fait appel à l’expertise du designeur Pininfirina. Ce dernier travaille entre autre pour Ferrari et Porsche, avec toujours le souci du confort.
Plus écoresponsable
La 3S aura d’autres avantages pour la station, notamment en matière de logistique. Certaines cabines auront la possibilité de transporter des palettes de matériel et de produits destinés aux restaurants d’altitude. Cela limitera donc l’emploi de motoneiges ou des dameuses pour alimenter le haut de la station. Dans cette veine plus écoresponsable, le Jandri version 2024 rend un espace important à la nature. Auparavant la télécabine utilisait dix-sept pylônes pour monter, désormais sept suffiront. De plus, ce sont des entreprises 100% françaises et régionales, venant d’Isère, Savoie et Haute-Savoie, qui ont travaillé sur le projet.