Imaginer le futur
La première question posée aux participants l’était à moyen terme : comment vivront nos enfants en 2035, sur tous les continents ? L’assistance a commencé par faire le point sur les enjeux écologiques, économiques et humains. Les participants ont listé les données universelles concernant le dérèglement climatique, et que l’on rencontre déjà : crues, famines, rendement agricole, incendies, canicules… Ils ont parlé de l’éco-anxiété, qui est à considérer pour ne pas devenir un obstacle au changement.
Penser des solutions
Puis, le groupe s’est penché sur les plans d’actions possibles. Pour l’Alpe d’Huez, il s’agit par exemple d’anticiper une neige moins abondante et une limite pluie-neige non plus à 1 500 mètres mais à 2 000 mètres d’altitude. D’autres pistes ont été avancées : travailler sur l’éco-tourisme, le tri des déchets, la montagne quatre saisons ou encore œuvrer pour que l’Alpe d’Huez devienne le sanctuaire des séminaires en montagne. La question de privilégier les ascenseurs valléens a été posée, pour diminuer l’accès des voitures vers les stations.
Tout au long de cette journée, l’assistance a pu intégrer l’importance du devenir de la planète, et donc, de l’Alpe d’Huez. Des équipes se sont formées pour travailler en ateliers et, en fin de journée, chacune a présenté sa synthèse. Rémi Engelbrecht les compilera et les complétera après la conférence programmée mi-juin, avec les socioprofessionnels de la station.
Article issu du Dauphiné Libéré