Commençons par les bonnes nouvelles : la fréquentation de la montagne iséroise, qui avait retrouvé des couleurs l’hiver dernier (+5 %), confirme son regain selon les premières statistiques de l’agence Isère attractivité. Mais avec quelques disparités que les aléas météorologiques ont évidemment mises en lumière.
Noël et janvier, meilleure période
Ainsi, en cumul de décembre 2023 jusqu’au 1er mars 2024, la fréquentation touristique est donc stable par rapport au bon cru de l’an passé. On peut toutefois distinguer deux périodes : Noël a été très bon (notamment +5 % de journées skieurs) et janvier a également connu une hausse de fréquentation (+4 %), profitant plus généralement aux domaines d’altitude mieux enneigés que la moyenne montagne qui a souffert cette année. Le ski nordique est évidemment directement impacté.
Mais le mois de février a (un peu) douché l’enthousiasme des premières semaines avec un calendrier de zones de vacances moins favorable et une baisse de 3 % des nuitées touristiques.
L’Oisans tire l’Isère vers le haut
Le bilan est également contrasté dans les locations de particulier à particulier qui, si elles restent dans la moyenne de derniers hivers, sont en nette baisse en février. Pour les gîtes de France, la perte durant cette même période est de 9 %.
Globalement, relève l’agence, « le massif de l’Oisans tire nettement les résultats à la hausse ». Une manière élégante de dire que pour d’autres stations, dont certaines ont déjà fermé , l’hiver risque d’être plus difficile à digérer.
Article issu du Dauphiné Libéré
