Un système qui a un temps fait débat mais qui a permis d’éviter que les capacités d’accueil des refuges soient régulièrement dépassées, conduisant à des situations parfois dangereuses. Pour les professionnels de la haute montagne, cette nouvelle politique leur permet aussi de ne pas dépendre des vagues de réservations du grand public, puisque ces derniers peuvent, de manière prioritaire, réserver des nuitées selon leurs projets. Or, pour toute sa période de gardiennage, le refuge du Goûter (3 815 m) et ses 120 places en dortoirs affichent déjà complet sur le site créé par la FFCAM. Quelques rares places subsistent en revanche au refuge de Tête Rousse (3 107 m), mais en septembre uniquement.
Il faudra veiller pour trouver sa place
Un paramètre qui montre que l’itinéraire, considéré comme le plus facile pour accéder au plus haut sommet de l’Europe occidentale, n’a rien perdu de son attractivité. Les candidats au mont Blanc, ayant pu réserver leurs nuitées et qui ont déjà dû verser un acompte, devront toutefois espérer que la météo et les conditions rencontrées sur la voie normale leur permettent de monter au sommet. Sinon, ils ont la possibilité d’annuler leurs réservations jusqu’à trois jours avant leur arrivée supposée dans l’un des refuges. En saison, de très nombreuses places se libèrent d’ailleurs à la dernière minute.
Article issu du Dauphiné Libéré