Coupe du monde VTT : DHI, XCO, XCC… comprendre les sigles des différentes courses

Il s’agit là d’une grande première, après les Mondiaux en 2022 aux Gets, les Portes du Soleil s’apprêtent à recevoir l’ensemble des épreuves moutain bike de l’UCI (Union Cycliste internationale). Morzine, Châtel et les Gets vont donc accueillir 6 épreuves différentes. La programmation s’étale sur 10 jours, essentiellement sur les week-ends du 7 au 17 septembre. Voici une explication des différents formats de courses au programme de cette étape de Coupe du monde XXL.

DHI – Descente

Engagée, spectaculaire, furieuse ! Les adjectifs manquent pour décrire une telle discipline dont l’objectif est pourtant simple sur le papier : descendre à vélo une longue pente et passer le plus rapidement possible la ligne d’arrivée. À cela près que les cyclistes se lancent en moyenne à 40 km/h, avec des pointes à 80 km/h parfois, dans un contre-la-montre effréné au cours duquel ils traversent différents types de sections, axées sur la rapidité ou l’agilité. Au nombre des obstacles rencontrés en chemin, on retrouve des sauts entre les arbres, des virages serrés ou autres racines, creux et rochers. La durée de cette épreuve peut aller de 3 à 4 minutes en moyenne.

 

XCO – Cross-country olympique

Discipline de VTT la plus accessible et la plus classique, elle est donc inévitablement la plus pratiquée. Il s’agit d’une course en circuit fermé sur une boucle. Le départ se fait groupé, il faut savoir jouer des coudes. Le parcours, à la fois montant et descendant, varie entre des zones très techniques et des ascensions raides. Cette discipline exigeante mobilise chez les athlètes à la fois leur agilité, leur force et leur endurance. Généralement la course dure aux alentours des 1 h 30.

 

Pauline Ferrand-Prévot et Loana Lecomte ici lors de la dernière étape de Coupe du monde aux Gets en 2021. Photo Le DL/Greg Yetchmeniza
Pauline Ferrand-Prévot et Loana Lecomte ici lors de la dernière étape de Coupe du monde aux Gets en 2021. Photo Le DL/Greg Yetchmeniza

XCC – Cross-country short track

Ce format court a été ajouté au programme des étapes de coupe du Monde en 2018. Il sert à déterminer la grille de départ pour les 24 premiers partants de l’épreuve de XCO.

Courte, rapide et nerveuse, cette course a lieux sur une boucle (de 1 à 1,5 km) et dure une vingtaine de minutes, soit 2 à 3 minutes par tours. Plus tactique et explosive que technique, le XCC donne lieu à des affrontements plus brefs, directs et intenses, souvent sans répit. L’abnégation et l’explosivité sont indispensables pour espérer aller chercher la gagne ou accrocher un podium.

 

XCM – Cross-country marathon

Hautement tactique, le XCM reprend les codes du XCO sur une distance pouvant varier de 80 km à 160 km, mais agrémenté de sections sur chemins plus larges, certaines plus roulantes, mais aussi des descentes et des montées techniques. Aussi, les dénivelés sont importants (4 200 m pour le parcours de Morzine cette année). Il s’agit donc d’un cocktail d’endurance et de stratégie.

Le départ se fait groupé, et, à l’inverse des autres formats de Coupe du Monde, n’est pas décisif. Plus stratégique, cette épreuve se gagne sur le long cours et fait appel à la capacité des coureurs à gérer leur effort, écouter leur corps et, surtout, lire la course et les adversaires. Plus long, le format marathon n’en reste pas moins fascinant et particulièrement intéressant à suivre.

 

Ici Jordan Sarrou, coureur français, au Championnat du monde de VTT aux Gets (Cross-County Olympic) Photo Le DL/Sylvain Muscio
Ici Jordan Sarrou, coureur français, au Championnat du monde de VTT aux Gets (Cross-County Olympic) Photo Le DL/Sylvain Muscio

EDR – Enduro

L’enduro est une épreuve individuelle qui mêle suspense, technique, mental et endurance. Il se déroule de façon alternée, entre des parcours chronométrés et non chronométrés. L’épreuve se distingue avec la notion de liaison entre les différentes sections de la course. Celles-ci se font généralement en montée et les « spéciales » (chronométrées) se font en descente.

Les coureurs doivent trouver l’équilibre entre la gestion de leur effort et la vitesse. L’enjeu est d’avoir l’énergie pour performer sur les spéciales, qui sont techniques et rapides, mais d’en garder suffisamment pour les rallier, les unes après les autres. Les enduros sont constitués de 3 à 6 étapes chronométrées et sont le plus souvent organisés sur deux journées. Le classement se fait à la lumière des temps cumulés sur les spéciales. Enfin, la dernière particularité de cette discipline se trouve dans la gestion du matériel. Des pénalités peuvent être attribuées lorsqu’ont lieu, entre autres, des changements de roues ou de cadres lors d’une épreuve.

 

EDR-E – E-enduro

Moins engagé physiquement du fait de l’assistance électrique fournie aux pilotes, l’E-enduro reprend les codes de l’enduro classique. Cette aide offerte aux cycliste permet de raccourcir la durée globale de l’épreuve sur une journée unique de compétition, mais aussi de multiplier le nombre de spéciales. La dimension technique de ces dernières est donc plus importante. Un autre type d’épreuves chronométrées est ajouté : les Power Stages, qui sont courtes, techniques et à la fois montantes et descendantes.

 

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