Avant que la saison ne débute, les employés des opérateurs de remontées mécaniques ont reçu une bonne nouvelle. Suite aux négociations menées entre les syndicats (FO et CGT) et Domaines skiables de France (DSF), une modification des grilles de salaires a finalement été négociée. Elle donnera lieu à des augmentations plus importantes pour les plus basses rémunérations (environ 6% d’augmentation sur les bas salaires, dans la catégorie « ouvrier ») et moins pour les cadres (2% d’augmentation). Et cela pour faire face à la hausse des prix.
« Je pense qu’une telle augmentation n’avait pas eu lieu depuis les années 80 », constate Laurent Reynaud, délégué général à DSF, au Dauphiné Libéré.
Négociations #salariales dans notre branche.
Dans un contexte de crise énergétique et d’inflation, #signature ce jour en #CPPNI d'un accord paritaire à l'unanimité avec #FO et #CGT pour une évolution des rémunérations minimales.
(+6% en moyenne dans la catégorie ouvriers) pic.twitter.com/co6PKwl7dx— Domaines Skiables (@DSkiables) November 21, 2022
Dans un tweet, Domaines skiables de France a assuré que les négociations s’étaient faites « dans un contexte de crise énergétique et d’inflation ». La précarité des métiers saisonniers, avec l’incertitude grandissante sur la durée des saisons hivernales et la réforme de l’assurance chômage. Ce qui a entraîné, depuis la crise sanitaire, une plus forte difficulté pour les employeurs à recruter du personnel pour faire tourner les stations de ski.