« Un héritage gelé de mircrobes robustes ». Voilà ce que des chercheurs ont dévoilé dans la revue « Arctic, Antarctic, and Alpine Research », publiée début 2023, à partir d’échantillons prélevés à 8000 mètres d’altitude au sommet de l’Everest. Des bactéries telles des streptocoques et des staphylocoques dans des sédiments de montagne…
Des microbes tenaces
« Il y a une signature humaine figée dans le microbiome de l’Everest, même à cette altitude », explique l’auteur correspondant Steven Schmidt, écologiste microbien à l’Université du Colorado, à la revue ScienceAlert. « Si quelqu’un s’est même mouché ou a toussé, c’est le genre de chose qui pourrait apparaître ». Des microbes tenaces, capables de survivre à des températures extrêmes. Jamais des scientifiques n’avaient décelé la présence de micro-organismes humains à une telle altitude. Une étude qui révèle l’impact des touristes au plus haut sommet du monde.
Les échantillons prélevés se trouvaient ainsi à 170 mètres des camps accueillant les touristes souhaitant relever le défi de l’Everest. Les aventuriers laisseraient donc des souvenirs sur le toit du monde !