Surprise : 38% des Français envisageraient de s’installer en montagne

Sondage IFOP - ANEM et Banque des territoires - 2024
Sondage IFOP - ANEM et Banque des territoires - 2024

Non, ce chiffre n’a pas été truqué.

Bien que surpennament élevée, cette statistique sort d’une enquête menée par l’un des instituts de sondage les plus sérieux en France, l »Institut français d’opinion publique (IFOP).

Publiée en avril 2024 sur demande de l’ANEM (l’Agence nationale de l’emploi) et la Banque des Territoires, le sujet portait sur un thème assez général « Les Français et la montagne ».

Trois grands enseignements 

Comme le titre l’indique, l’enquête vise à recueillir l’avis de Français lambdas sur des sujets assez variés qui touchent ce milieu (attractivité du territoire, ce que cela évoque, quantité et qualité des infrastructures publiques, ect…). Or, à la lecture des réponses données par les sondés, une réelle profondeur à ces chiffres d’apparence froids est perceptible. Voici ce que l’on peut en tirer  :

N°1- La nature, un cadre de vie séduisant

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Les montagnes françaises, souvent associées à la tranquillité et à un cadre naturel exceptionnel, gagnent en popularité, notamment auprès des jeunes. En 2024, près de 38% des Français envisageraient de s’installer en montagne s’ils en avaient l’opportunité.

Un chiffre déjà très élevé eu égard à l’importance de la question, mais surtout qui grimpe à 49% chez les moins pour les 18-35 ans. Cet attrait repose sur la qualité de l’environnement grâce à ses espaces naturels (87 %) et à son offre d’activités de plein air telles que la randonnée ou le ski (70 %). En quête de bien-être et de déconnexion, les jeunes Français voient ces territoires comme un refuge idéal face à la frénésie urbaine.

N°2- Une méconnaissance des opportunités d’emploi

Sondage IFOP - ANEM et Banque des territoires - 2024
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Cependant, si le cadre naturel de la montagne séduit, la méconnaissance des opportunités économiques reste un frein à l’installation. Seuls 7 % des Français associent la montagne à des opportunités professionnelles, et 9 % à des espaces habités.

Ce déficit de visibilité sur le potentiel économique local pourrait expliquer pourquoi la montagne est encore principalement perçue comme une destination de loisirs, plutôt qu’un lieu de vie durable et riche en opportunités.

N°3- Les infrastructures  : le vrai défi à relever

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Bien que la montagne soit prisée pour son cadre de vie, le sondage met en lumière des difficultés structurelles. 77 % des Français estiment que la mobilité et l’accessibilité représentent des difficultés majeures dans ces territoires. L’accès aux soins (71 %) et aux services publics (67 %) sont également pointés du doigt.

Bien que ces obstacles soient reconnus, l’enquête montre que les jeunes restent séduits par la qualité de l’environnement, prêts à faire face à ces défis pour profiter d’un cadre de vie plus apaisé.

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