Du samedi 4 au dimanche 6 mars, la liqueur de chartreuse sera à l’honneur à Genève. En effet, 1 500 bouteilles historique seront en vente aux enchères, dont certaines pourraient atteindre des sommes rondelettes, comme nous l’apprend le Dauphiné Libéré. Quelques-unes d’entre elles ont une valeur allant de 16 000 à 32 000 euros, notamment celles destinées à la reine Elisabeth II. C’est un passionné qui souhaite se délester de cette collection impressionnante.
130 plantes pour faire une bonne chartreuse
Si la chartreuse se vend aujourd’hui à de tels prix, c’est parce qu’elle se bonifie avec le temps. Concoctée dans ce massif entre Savoie et Isère, elle figure en bonne place parmi les liqueurs de montagne les plus fameuses, aux côtés du génépi ou encore de la liqueur de mélèze des Hautes-Alpes. Sa recette nous vient de loin puisqu’on dit que les moines de la Grande-Chartreuse la gardent depuis 1605. Si les 130 plantes qui la composent (parmi lesquelles on trouve mélisse, armoise, bétoine, matricaire, chardon bénit, petite centaurée, lavande, sauge, cassis, marjolaine, hysope, mélilot, thym) ne poussent pas exclusivement en montagne, c’est bien dans ce massif, aux pieds des stations de Saint-Pierre-de-Chartreuse ou de Saint-Hugues les Egaux, qu’ils l’ont toujours élaborée.