Il reste encore de belles journées de ski à faire du côté des 2 Alpes qui, comme de nombreuses stations françaises, est encore ouverte. Ce mercredi 5 avril, le mercure affichait même -12°C sur le glacier, la partie sommitale du domaine skiable, et des températures légèrement négatives à la station. L’hiver se prolongera jusqu’au 23 avril dans la station iséroise, avant de remiser les skis au garage.
Les compétiteurs ont rendez-vous
Mais cette accalmie ne durera pas longtemps puisque, dès le 2 mai, le glacier sera de nouveau ouvert. Ce sont surtout les compétiteurs qui y ont rendez-vous, eux qui débutent leur préparation pour l’hiver suivant. « Le grand public est également bienvenue, mais on leur expliquera bien dès l’achat du forfait qu’il y a beaucoup d’espace réservé à la compétition et aux entraînements », prévient Helena Hospital, attachée de presse de la station.
Le printemps plutôt que l’été
Si les 2 Alpes proposait jusqu’alors une large période de ski estivale, la station a recentré l’ouverture de son glacier sur la période du printemps, bien consciente que le changement climatique ne permettait plus d’avoir de bonnes conditions pour skier pendant les mois les plus chauds. « Plutôt que de parler de ski d’été et de décevoir les clients, on veut se concentrer sur les périodes ou le manteau neigeux est encore superbe. » L’ensemble des professionnels du ski (professionnels en formation, ski clubs, comités départementaux, athlètes des équipes de France) y sont attendus.
La fermeture est programmée le 30 juin
L’équipe de France de skicross et de snowbordcross pourrait ainsi profiter du parcours homologué par la Fédération internationale de ski (FIS) pour s’entraîner. Même si le programme de reprise n’est pas encore ficelé, les équipes de France de ski alpin devraient également en profiter pour rechausser les skis. La station table sur une ouverture jusqu’au 30 juin. Voire plus, si affinités avec les nuages. Si le printemps est chargé en précipitations, et donc en neige en altitude, la saison pourrait se prolonger. D’autant qu’à cette période, il n’existe pas beaucoup d’options, pour les compétiteurs, pour skier en France dans de bonnes conditions.