1- Les Dômes de Miage (Mont-Blanc)
Les dômes de Miage (3 673 m), dans le massif du Mont-Blanc, déploient en plein ciel une esthétique arête neigeuse. La traversée des dômes se déroule sur deux jours, avec une nuit au refuge des Conscrits, au départ des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie).
2- Le mont Aiguille (Vercors)
Ça ne paraît pas évident, mais le mont Aiguille (2 087 m) possède une voie normale très abordable, et équipée de câbles. Au départ de Chichilianne (Isère). Un guide de haute montagne est néanmoins indispensable, pour gérer l’itinéraire rocheux et encadrer l’impressionnante descente en rappel. La première ascension de ce sommet, en 1492, est considérée comme la naissance de l’alpinisme.
3- Le mont Blanc du Tacul (Mont-Blanc)
Voisin du mont Blanc, le mont Blanc du Tacul (4 248 m) est accessible à la journée par le téléphérique de l’aiguille du Midi, au départ de Chamonix (Haute-Savoie). Une belle course, qui gravit une face nord glaciaire haute de 600 m. Avec un somptueux panorama sur tout le massif.
4- La Dibona (Écrins)
La Dibona (3 131 m), dans le massif des Écrins, se présente comme une aiguille granitique pointue. Mais elle possède aussi une voie normale, beaucoup moins verticale. L’arête nord se gravit en trois longueurs d’escalade : deux cotées 3b/c et une cotée 4a. En général, l’ascension se déroule sur deux jours, avec une nuit au refuge du Soreiller (Isère).
5- Le Pelvoux (Écrins)
Autre ascension peu difficile mais longue : le Pelvoux (3 943 m), dans les Écrins. Depuis le refuge de Pelvoux, au-dessus d’Ailefroide (Hautes-Alpes), on accède au sommet par le couloir Coolidge, neigeux et assez raide. En cas de grande forme, on peut envisager la traversée du Pelvoux, en redescendant par le glacier des Violettes.