La nouvelle est tombée vendredi dans la journée. Depuis le 17 mai, le col de l’Izoard dans les Hautes-Alpes est rouvert à la circulation. De nombreux cyclistes impatients ont profité du week-end prolongé de Pentecôte pour partir à l’assaut de ce géant des Alpes.
Des murs de neige de 4 mètres de haut
Sur le Tour de France, l’Izoard qui culmine à 2360 mètres d’altitude est un col classé hors-catégorie. Mais le gravir dès le mois de mai et non en été comme les professionnels de la Grande Boucle est une expérience radicalement différente. La pente est toujours aussi dure mais le cadre est beaucoup plus hivernal. La fin de l’ascension se fait à travers d’immenses murs de neige.
Sur X (ex-Twitter), Gaétan Heymes qui a ressorti son vélo pour grimper l’Izoard explique : « L’enneigement débute vers 2000 m en versant nord, et devient imposant à 2200 m. Environ 1 m 50 au col à 2360 m, la congère avant le dernier virage côté nord avoisine 4 mètres. »
L'#Izoard a ouvert hier soir à la circulation, l'occasion de ressortir le vélo… L'enneigement début vers 2000 m en versant nord, et devient imposant à 2200 m. Environ 1m50 au col à 2360 m, la congère avant le dernier virage côté nord avoisine 4 mètres pic.twitter.com/p17oOVHVuV
— Gaétan Heymes (@GaetanHeymes) May 18, 2024
De superbes images de cartes postales éphémères. Alors, si vous voulez profiter de la magie du moment, dépêchez-vous d’aller grimper ce col mythique. À condition d’être déjà suffisamment entraîné.
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