Les alpinistes ont l’habitude de s’adapter aux caprices de la météo. Alors que, depuis plusieurs années, ce sont plutôt les canicules répétées qui freinent les ascensionnistes dans leur quête de mont Blanc, notamment ceux qui avaient prévu de le faire en été, c’est désormais le printemps nuageux qui les contraint à prendre leur mal en patience.
Les refuges pas encore ouverts
En effet, l’eau qui tombe en plaine se transforme en neige en altitude. En témoigne les récentes chutes sur les Pyrénées, ou encore les quantités tombées sur les Alpes du Sud le week-end dernier. Le massif du Mont-Blanc n’échappe pas à ce constat, et les ouvertures de refuge, nécessaires pour grimper jusqu’au toit de l’Europe (à moins de s’appeler Killian Jornet), sont décalées de jour en jour.
Vendredi 26 mai, ça devrait ouvrir
D’abord prévues mi-mai, elles ont été une première fois décalées au 19 mai pour le refuge de Tête Rousse (3 165 m) et au 20 mai pour le refuge du Goûter (3 815 m). Mais comme le temps ne s’est pas beaucoup amélioré, la Fédération française des clubs alpins de montagne (FFCAM) avance désormais le vendredi 26 mai pour Tête Rousse et le samedi 27 mai pour le Goûter. Concernant le refuge du Nid d’Aigle (2372 m), l’ouverture est plus lointaine et programmée le 16 juin. Encore un peu de patience, et il sera bientôt possible de se hisser jusqu’à 4 808 m !
