Culminant à 2770 mètres d’altitude, le col de l’Iseran, en Savoie, est considéré comme le plus haut col routier de toutes les Alpes. Dans ce massif, on retrouve tout de même deux routes plus hautes mais elles ne sont pas considérées comme des cols : la Cime de la Bonette (2802 mètres) et la route du glacier de l’Ötzal en Autriche (2829 mètres).
L’Iseran est un géant qui relie les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, entre les stations de ski de Bonneval-sur-Arc et de Val-d’Isère. Pour les cyclistes, c’est un incroyable défi à relever.
Depuis son inauguration le 10 juillet 1937, il a été franchi seulement à huit reprises par les coureurs du Tour de France. La première fois en 1938, la dernière en 2019. Souvenez-vous, c’est l’année où Egan Bernal s’empare du maillot jaune. Le 26 juillet, l’étape qui devait s’achever à Tignes est raccourcie à cause d’un violent orage qui a rendu la route impraticable après Val d’Isère. Les temps ont alors été pris au sommet du col de l’Iseran favorisant le coureur colombien passé en tête au sommet.
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Il n’est pas au programme du Tour 2024. Cela laisse le champ libre aux amateurs qui vont pouvoir ce printemps et cet été se lancer dans cette terrible ascension.
Versant nord : une montée de 47,4 kilomètres
Depuis Bourg-Saint-Maurice, c’est parti pour près de cinq heures d’effort et/ou de galère. 47,4 kilomètres, c’est long, très long. De 812 mètres d’altitude au départ, jusqu’à 2770 mètres au sommet, cela fait plus de 2000 mètres de dénivelé positif. La pente moyenne n’est pas très forte, seulement 4,3%, mais il faut savoir que les kilomètres les plus « faciles » se trouvent en début d’ascension. Et n’oubliez pas qu’après Val d’Isère, après déjà 30 kilomètres de grimpe, vous allez vite passer au-dessus des 2000 mètres d’altitude et que l’oxygène y est de plus en plus rare. Il vous faudra une énorme débauche d’énergie pour atteindre le sommet.
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Versant sud : la montée la plus difficile
En partant du sud, depuis Lanslebourg, l’ascension est beaucoup plus courte mais elle est considérée comme beaucoup plus difficile. Par ce versant, la montée n’est longue que de 32,2 kilomètres et le dénivelé positif depuis Lanslebourg (1405 m) n’est que de 1461 mètres. La pente moyenne est à peine plus forte que par le nord : 4,5%.
Mais alors qu’est-ce qui rend cette ascension si spéciale ? Elle se fait en trois temps. Vous commencez par grimper le col de la Madeleine (homonyme du célèbre col hors-catégorie), puis vous allez pouvoir récupérer en enchaînant une descente sur Bessans puis une série de faux-plats montants et descendants jusqu’à Bonneval-sur-Arc, à 1800 mètres d’altitude. C’est là que tout change. Lors de la présentation du parcours du Tour de France 2019, Christian Prudhomme, le directeur de la course, l’expliquait très bien : « Une fois qu’on arrive à Bonneval-sur-Arc, c’est un peu comme si on était au pied de l’Alpe d’Huez. Il faut encore monter 17 km à 7,5% de moyenne pour arriver à 2 770 mètres. »
De la neige en été
Avant de vous lancer dans l’ascension du col de l’Iseran, il est important de bien se renseigner sur les conditions météorologiques. Sur le Tour de France 2019, l’étape avait été raccourcie à cause d’un violent orage. En 1996, en plein mois de juillet, c’est la neige qui s’était invitée sur le parcours, obligeant les organisateurs à réduire drastiquement une étape.
Si vous souhaitez tenter l’expérience, vous avez encore le temps de vous entraîner et de vous préparer. Le déneigement du col de l’Iseran est en cours. Sa réouverture à la circulation est prévue pour le vendredi 14 juin.