Face à la chaîne des Aravis, le lac de l’Airon est une véritable pépite grâce à son magnifique panorama. Une randonnée facile à faire en famille.
Comment s’y rendre ?
Plusieurs accès sont proposés et tous balisés. Le lac reste accessible depuis la départementale D106 depuis la station des Carroz, en se garant au virage de l’Airon vers le chalet en bois, sur la route qui mène à Flaine.
Deux itinéraires sont alors possibles pour une durée de moins de 30 minutes aller. La voie “classique” avec la route qui mène tout droit à l’alpage et au lac mais également pour les plus sportifs, un chemin de randonnée sur 1 km, par la forêt donc plus ombragé, depuis Carbalanche bas où les deux itinéraires se séparent.
Enfin, dernière option : par la télécabine de la Kedeuze où il faudra compter 25 minutes pour redescendre au lac en passant devant l’aire de décollage de parapente sur la gauche avant d’atteindre le col. Ensuite, il suffit de descendre par la route mais le lac est visible depuis le haut, impossible de le louper. L’hiver, il s’agit d’une piste de ski.
Une randonnée pour qui ?
Le lac de l’Airon fait partie de ses randonnées très faciles, familiales et donc très accessibles à tous et notamment aux enfants. Même si les poussettes sont autorisées (et les vélos pour les plus téméraires) par la route, elles sont d’ailleurs notées sur le balisage, cela reste une route de cailloux non goudronnée et il est plus prudent de prévoir un porte-bébé si la poussette n’est pas tout terrain.
Côté histoire : quelle particularité ?
Situé à 1 500 mètres d’altitude avec une superficie de 2 hectares, le lac de l’Airon n’est pas un lac “naturel” mais un lac alpin artificiel. Il a été créé en 1996 par la commune d’Arâches et achevé en 1997. C’est le besoin en eau pour le domaine skiable (avec les enneigeurs) qui ont conduit les acteurs de la commune à envisager une retenue collinaire d’une capacité de 80 000 m³, alimentée en eau par le captage de l’Airon.
Mais dès le départ, le choix a été fait d’une intégration dans le paysage la plus naturelle possible et de ne pas avoir de digues surélevées, de recouvrir d’argile la membrane d’étanchéité artificielle en caoutchouc… Il est aujourd’hui difficile de voir la différence. Et si l’hiver avec la neige, la retenue ne se remarque même pas, elle est devenue l’été, un lieu de randonnée incontournable, bénéficiant en plus de l’alpage avec son restaurant à côté.
Que faire autour ?
Si la randonnée n’est pas “suffisante”, il est possible de continuer son chemin après le lac de l’Airon pour aller découvrir un autre lac plus haut, le lac de Vernant. Là aussi, l’itinéraire reste facile et bien balisé pour une arrivée à 1 851 m d’altitude et un panorama, encore une fois, à couper le souffle (le temps donné sur les panneaux est de 35 minutes).
Article issu du Dauphiné Libéré
