C’est le dernier col au programme du Tour de France 2024, là où pourrait avoir lieu une dernière fois la bataille pour le maillot jaune, pourtant il n’est pas très connu. Samedi 20 juillet, le col de la Couillole sera le final de la 20e et avant-dernière étape de la Grande Boucle. Avant ça, il sera déjà escaladé par les milliers de cyclistes amateurs participant à « L’Étape du Tour de France » le dimanche 7 juillet.
Le Tour de France n’y est passé qu’à deux reprises
Comme on va beaucoup en entendre parler cet été, on vous fait les présentations. Le col de la Couillole se trouve dans le parc national du Mercantour. Il assure la liaison entre les gorges du Cians, à l’ouest, et la vallée de la Tinée à l’est. Depuis Nice, pour arriver au sommet, comptez plus d’une heure et demie en voiture et plus de six heures à vélo.
Ce n’est pas un site très visité par le Tour de France. Seulement deux passages en 1973 et 1975. Quand même assez pour faire partie de l’Histoire de la Grande Boucle. Le 13 juillet 1975, lors de l’étape Nice – Pra Loup, passant par le col de la Couillole, Eddy Merckx a subi une défaillance dans la montée finale qui lui a fait perdre le maillot jaune au profit de Bernard Thévenet. Le Français a ensuite réussi à conserver la tête du classement général jusqu’aux Champs-Elysées où le Tour arrivait pour la première fois. Fin de règne pour le Belge qui ne gagnera jamais un sixième Tour de France.
Une montée régulière au cœur du Mercantour
Aurons-nous droit à une nouvelle étape historique en 2024 ? Possible quand on observe le parcours dessiné pour cette 20e étape : 133 kilomètres avec plus de 4600 mètres de dénivelé positif cumulé. Le Col de la Couillole en sera la dernière difficulté. Les organisateurs du Tour annonce une montée longue de 15,7 kilomètres à 7,1% et une arrivée à 1678 mètres d’altitude. Une ascension linéaire puisque les pourcentages moyens par kilomètre sont compris entre 6,5% et 8%. Rien d’effrayant.
Un profil apprécié des cyclistes amateurs. La montée régulière ne provoque pas de changements de rythme. De plus, avec une pente qui ne dépasse pas les 8%, il est plus facile d’admirer le paysage autour de vous. C’est ce qui fait le charme de ce col. Vous évoluez au cœur du Mercantour sur une route étroite, sinueuse et peu fréquenté.
