Gino Bartali, Fausto Coppi, Louison Bobet, Eddy Merckx… Les plus grands coureurs de l’histoire ont accroché à leur palmarès une victoire sur le Tour de France après avoir franchi l’Izoard en tête dans les Hautes-Alpes. Si la Grande Boucle y est passée à 26 reprises dans son histoire, le Giro italien y est aussi passé sept fois. Une ascension que tout amateur de cyclisme rêve d’accrocher à son palmarès, versant nord comme sud.
C’est le privilège de l’Izoard de distinguer le champion
Jacques Goddet (directeur du Tour de France de 1936 à 1987)
Faiseur de champion
En 1922 c’est le Belge Philippe Thys, premier homme à réaliser le triplé sur le Tour, qui emporte la première étape qui a vu l’Izoard se dresser face aux coureurs. L’année suivante c’est Henri Pélissier qui devient le premier français à passer en tête au sommet. Il sont nombreux à avoir ramené le Maillot jaune jusqu’aux Champs-Elysées après avoir gagné l’étape comprenant le mythique col Haut-alpin, parmi eux : Gino Bartali (1938)n Fausto Coppi (1949), Louison Bobbet (1953, 1954) Eddy Merckx (1972), Greg Lemond (1989) ou encore Lance Armstrong (2000, 2003).
Depuis 1990, l’Izoard est également sur le parcours de l’Embrunman, un triathlon considéré comme l’un des plus difficiles au monde !
Le versant sud, depuis Guillestre
Ce côté de l’ascension est long de 34,4 kilomètres de long avec 1549 mètres de dénivelé positif avec une pente à 5% de moyenne. Méfiez vous de ce dernier chiffre, car si les premiers kilomètres ne présentent pas une menace pour un cycliste aguerri, les 14 derniers, eux, le peuvent. Ils concentrent à eux seuls 1048 mètres de dénivelé positif et une moyenne de pente à 7,5%.en arrivant par ce versant vous déboucherez, à 2 km du sommet, sur la Casse Déserte, un décor qui rappelle les paysages lunaires, fait de roche, de pierres, de cailloux ou encore de caillasse… Après ce passage hors du temps il vous restera une série de trois lacets à 9% de deux km. Enfin, vous aurez dompté le Col d’Izoard !
Le versant nord, depuis Briançon
Cette ascension de l’Izoard est plus courte, au départ de Briançon, il vous faudra parcourir 19,2 km pour arriver au sommet. D’ici là, vous aurez dégusté 1170 mètres de dénivelé positif avec une pente moyenne de 6,5%. Le défi se présente sur la seconde partie de la course, car les les 10 derniers kilomètres sont à 7,5% de moyenne pour un dénivelé positif de 750 m. A l’approche du sommet grimpe sur des lacets au coeur d’une forêt de mélèzes ainsi qu’un environnement rocheux qui peut vite rappeler la Casse Déserte. Enfin, après une série de lacets, vous voilà au sommet du Col d’Izoard.
Barguil, dernier français en tête au sommet
Longtemps l’Izoard n’était « qu’un passage » pour le Tour de France, ce n’est qu’en 1986 que les arrivées d’étape s’y sont installées. La dernière date de 2019 avec la victoire de l’Italien Damiano Caruso. Pour trouver un passage en tête ou une victoire d’un français au sommet du col d’Izoard il ne faut pas remonter bien loin, en 2017 seulement. Warren Barguil s’y était imposé avec la manière en s’adjugeant le record de la montée avec deux minutes d’avance sur le précédent et, en guise de bonus, le maillot à poix de meilleur grimpeur.
En 1974 l’Izoard sa Casse Déserte font un passage au cinéma, il est le lieu de la scène finale du film Les Valseuses de Bertrand Blier
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