Si vous aimez les cols interminables, les fortes pentes, les aventures en pleine nature et en très haute montagne, le col du Parpaillon va vous plaire. Culminant à 2644 mètres d’altitude, il est une des ascensions les plus difficiles des Alpes. Sur le site climbfinder.com, son indice de difficulté est de 1499. C’est moins que le Galibier (1612) mais plus que le col de la Loze (1469). Pas de doute, on se trouve bien dans une montée « légendaire » mais aussi très particulière.
En VTT ou en gravel
À la limite des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes, séparant la vallée de la Durance et celle de l’Ubaye, le col du Parpaillon a été ouvert par les troupes du génie militaire au début du XXe siècle. Il s’est alors retrouvé en concurrence avec le col de Vars qui reliait les mêmes vallées mais 500 mètres plus bas. Au moment de goudronner les routes, c’est logiquement le second qui a été choisi.
Cet été, la Grand Boucle ne passera pas loin du col de Parpaillon. Son rival, celui de Vars, est au programme de la 19e étape le 19 juillet prochain. Entre Embrun et Isola 2000, son sommet sera franchi après 42,6 kilomètres de course. Une montée de 18,8 kilomètres à 5,7% de moyenne.
Pas de bitume pour le Parpaillon et c’est, en plus de sa difficulté, ce qui fait son charme : grimper un grand col des Alpes comme il y a plus de 100 ans. Dans ces conditions, il est recommandé de faire cette sortie en VTT ou en gravel.
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Un tunnel de 520 mètres à traverser
Versant sud, depuis La Condamine-Châtelard (Alpes-de-Haute-Provence), on démarre à 1283 mètres d’altitude pour finir au sommet à 2644 mètres : 1363 mètres de dénivelé positif et une montée longue de 17,5 kilomètres. La pente moyenne est de 7,8% avec des passages à 15,3%. Et pour encore plus compliquer les choses, la route n’est goudronnée que durant les cinq premiers kilomètres. Vous évoluez ensuite sur une piste, d’abord sous les mélèzes, puis en haute montagne. À plus de 2000 mètres d’altitude, profitez de la vue : alpages, rochers et surtout plus aucune trace d’activités humaines. Avant le sommet, il vous faudra passer par le tunnel, entre 2643 et 2637 mètres d’altitude. Un édifice voûté et long de 520 mètres à traverser dans le noir en fixant la lumière de la sortie. Mais après ce passage dans l’obscurité, la vue est magnifique.
Par le versant nord, depuis Crévoux (Hautes-Alpes), la montée est moins difficile. Elle est plus courte (12 kilomètres) et le dénivelé positif est moins important (989 mètres).
Après l’hiver, le col du Parpaillon est généralement rouvert à partir de la fin du mois de juin jusqu’en octobre.