Mont Ventoux : les 3 ascensions possibles du mythique Géant de Provence

Le Tour de France va revenir au sommet du mont Ventoux. La 16e étape de la Grande Boucle 2025 arrivera au sommet du Géant de Provence le 22 juillet.

Le Ventoux est l’un des meilleurs défis que puissent relever les cyclistes amateurs. Montée ultra exigeante aux conditions météos qui peuvent vite devenir infernales, le Géant de Provence n’est pas une mince affaire, mais elle est loin d’être impossible ! La preuve, certains fous de la pédale ont pour objectif de le grimper 1000 fois… Une fois prêt physiquement, mentalement et coté équipement, voici trois ascensions possibles pour atteindre le plus haut sommet du Vaucluse (1910m).

Attention à la météo

Les conditions météorologiques le jour de votre sortie sur le mont Ventoux seront déterminantes dans votre réussite mais surtout pour votre sécurité. Veillez à bien vous renseigner avant de partir. Ce qui apparaît comme une petite brise au pied de la montée peut se transformer en de très grosses rafales plus haut. De même, soyez bien équipés en fonction des températures. La chaleur peut vite grimper sur le macadam et le vent glace. Enfin, hydratez et alimentez-vous !

Le profil de l'ascension depuis Bedoin. Image Climbfinder.com
Le profil de l'ascension depuis Bedoin. Image Climbfinder.com

Depuis Bédoin, la plus difficile

Depuis le petit village de Bédoin, ce sont 21km à 7,5% de pente moyenne qui vous attendent. Sur cette distance vous aurez donc avalé 1590m de dénivelé, plutôt costaud ! Ce qui fait tout le charme, et à la fois le vice, de cette montée, c’est sa régularité et, surtout, le vent. A partir du cinquième kilomètre, lorsque les choses deviennent sérieuse et que la pente passe de 3-4% à 8-10%, la déclivité est très régulière jusqu’au sommet, hormis les quatre kilomètres qui suivent le Chalet Reynard qui ne sont « qu’à » 6% de moyenne.

Attention dans la descente ! Entre ceux qui grimpent et les voitures, la vigilence est impérative. Photo le DL/Christophe Agostinis
Attention dans la descente ! Entre ceux qui grimpent et les voitures, la vigilence est impérative. Photo le DL/Christophe Agostinis
L'acension depuis Malaucène. Image Climbdinder.com
L'acension depuis Malaucène. Image Climbdinder.com

Depuis Malaucène, la difficulté est toujours là

L’ascension depuis le versant Ouest au départ de Malaucène n’a pas grand chose à envier à son homologue de Bédoin. Avec ses 21km à 7% de pente moyenne et son dénivelé de 1530 mètres, elle représente elle aussi un joli défi. Plus irrégulière, cette montée offre des passages plus raides à 13% par moment, mais également des portions où il est possible de se refaire la cerise avec un 3% bien plus tolérable pour les jambes, au Mont-Serein notamment (km15), où vous pourrez vous ravitailler.

Le Géant de Provence, mais surtout le Mont Chauve... Photo le DL/Christophe Agostinis
Le Géant de Provence, mais surtout le Mont Chauve... Photo le DL/Christophe Agostinis
L'ascension depuis Sault. Image Climbfinder.com
L'ascension depuis Sault. Image Climbfinder.com

Depuis Sault, plus longue et douce

Depuis le versant Est, la montée est plus longue avec ses presque 26km de long, mais elle est moins pentue avec 4,5% de moyenne. Toutefois, avec ses 18km plutôt tranquilles, il faut tout de même être près à s’engager dans une côte plus corsée sur la fin. Celle-ci passe de 6% à 10% dans les derniers mètres. Même sur la version facile du Mont Chauve, il faut être près physiquement !

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