Tourmalet : grimpez le col le plus souvent escaladé par le Tour de France

Un Tour de France sans le col du Tourmalet, ce n'est pas vraiment un Tour de France. Alors, l'ascension mythique des Pyrénées sera encore au programme de l'édition 2025. Les coureurs escaladeront encore une fois le Tourmalet le 19 juillet lors de la 12e étape entre Pau et Superbagnères.

Culminant à 2115 mètres d’altitude, le Tourmalet ne figure pas sur le podium des cols routiers les plus hauts des Pyrénées, côté français. Il est devancé par le Port de Vénasque (2444 m), à la frontière avec l’Espagne, celui de Portet (2214 m) et celui de Tentes (2207 m). Mais le Tourmalet est de très loin le plus connu grâce à son cadre unique et à sa longue histoire sur le Tour de France.

Déjà 85 fois sur le parcours du Tour

Avec 85 passages, c’est le col le plus souvent escaladé par le peloton de la Grande Boucle. La première fois, c’était en 1910 lors d’une étape Luchon – Bayonne, longue de 325 kilomètres. Passé en tête au sommet avant de remporter l’étape puis le classement général, Octave Lapize avait alors traité les organisateurs d’«assassins ». De quoi faire une entrée remarquée dans la « légende du Tour ». Nouveau chapitre important en 1913 : au début de la descente du col, Eugène Christophe brise la fourche de son vélo. Le coureur marche alors pendant 14 kilomètres jusqu’à Sainte-Marie-de-Campan pour faire lui-même la réparation de son engin dans une forge.

Pour les cyclistes amateurs, c’est le col qu’il faut absolument grimper dans les Pyrénées, pour le défi sportif qu’il propose mais aussi pour son panorama à couper le souffle.

Depuis Luz-Saint-Sauveur

Si vous souhaitez faire comme les coureurs du prochain Tour de France, il vous faudra escalader le Tourmalet depuis Luz-Saint-Sauveur, par son versant ouest. Une montée longue de 18,9 kilomètres avec une pente moyenne de 7,4% et des passages à 14,1%. C’est aussi 1410 mètres de dénivelé positif. Et côté paysage, vous êtes aussi servis. Après Barèges, vous évoluez à travers de superbes pâturages et à cinq kilomètres du sommet, on aperçoit déjà le pic du Midi de Bigorre.

Depuis Sainte-Marie-de-Campan

Le profil de l’ascension sur le versant est, depuis Sainte-Marie-de-Campan, est différent. Les quatre premiers kilomètres « faciles » faussent les données : une montée de 16,9 kilomètres avec une pente moyenne de 7,5%. Mais vous l’avez compris, c’est dans les 10 derniers kilomètres que l’on trouve les pentes les plus raides. Jusqu’à la sortie de La Mongie, il faudra venir à bout de passages à 10%-11%. Une fois sorti de la station, vous grimpez dans un décor de pâturages et de remontées mécaniques et il vous faudra venir à bout de quelques épingles très difficiles pour parvenir au sommet.

La montée du Géant le 1er juin

Une des premières opportunités pour grimper le col. Le samedi 1er juin, participez à la montée du Géant du Tourmalet. Les cyclistes sont invités à accompagner, depuis Bagnères-de-Bigorre, la statue du Géant rendant hommage à Octave Lapize jusqu’à ses quartiers d’été au sommet.

Le Grand Tourmalet, le plus grand domaine skiable des Pyrénées françaises

Faisant la jonction entre les stations de ski de Barèges et La Mongie, le col a donné son nom au domaine skiable « Grand Tourmalet », le plus grand des Pyrénées françaises.

Depuis La Mongie, il est aussi possible de prendre le téléphérique pour rejoindre le pic du Midi de Bigorre.

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