80% de la piste est visible depuis le centre de Val-d’Isère et cela donne déjà le vertige. La Face de Bellevarde est une descente mythique dont l’histoire est liée à celles des Jeux olympiques.
Une piste construite pour les JO de 92
Pour les JO d’Albertville en 1992, les coorganisateurs Michel Barnier et Jean-Claude-Killy (trois fois médaillés d’or aux JO de Grenoble en 1968) veulent une piste spectaculaire. Leur choix se porte rapidement sur la Face de Bellevarde et son impressionnante déclivité. La piste est donc le théâtre des compétitions masculines de ski alpin, à l’exception du slalom couru aux Menuires. Lors de l’épreuve de descente, le savoyard Franck Piccard voit la médaille d’or lui échapper pour 5 centièmes de seconde et doit se contenter de la seconde place.
Une pente maximum de 71%
Depuis cette piste noire, homologuée pour les compétitions professionnelles de ski alpin, est une descente mythique que n’importe quel skieur expérimenté veut réussir. Le départ commence au niveau du rocher de Bellevarde, à plus de 2800 mètres d’altitude. Après il faut encaisser les 1000 mètres de dénivelé pendant près de trois kilomètres. La pente moyenne est de 32,1% mais elle est au maximum de 71%. Une piste redoutable pour la technique qu’elle nécessite et la vitesse qu’elle permet.
Si vous voulez tenter l’expérience, l’ouverture de la station de Val-d’Isère est prévue pour le 2 décembre. Vous pouvez également découvrir d’autres pistes noires aussi mythiques et difficiles dans d’autres domaines skiables.
