Quand on parle station internationale, un nom nous vient tout de suite en tête : celui de Val Thorens. Si le domaine fait partie des plus jeunes d’Europe, il a vite su capitaliser sur ses atouts pour devenir rapidement une des stations les plus cosmopolites du monde.
« Dès le départ, on a su qu’il fallait se positionner sur ce créneau »
« Dès le départ, on a su qu’il fallait se positionner sur ce créneau en intégrant un service commercial efficace, faisant partie intégrante de la station », explique ainsi Vincent Lalanne, directeur de l’office de tourisme.
Très actif auprès des différents tour-opérateurs, celui-ci est ainsi chargé de diversifier au maximum la clientèle. « C’est une des grandes forces de la station, on essaye de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier, et d’attirer des clients du monde entier pour assurer la saison la plus longue possible », poursuit-il.
Une stratégie payante puisqu’avec 70% de sa clientèle venant de l’étranger, avec 47 nationalités représentées, Val Thorens voit sa fréquentation s’adapter au rythme des différents calendriers de vacances.
Sur la récente période hivernale, ce chiffre monte presque à 79 %, soit presque un million de touristes venus en majorité du Royaume-Uni (25,75 %) ou encore des Pays-Bas (13,27 %).
« On est axé sur le haut de gamme, pas sur le luxe »
« Pour vous donner un exemple, entre fin avril et début mai, la semaine est appelée la “Dutch week” puisqu’on reçoit entre 6 000 et 7 000 Hollandais. À cette occasion, ils représentent plus de 80 % de nos clients, la station est drapée d’orange », s’amuse Vincent Lalanne.
Une stratégie qui a forcément eu des effets sur la station, impulsant une montée en gamme progressive, cette dernière assumant de se tourner vers une clientèle haut de gamme. « Attention, on est axé sur le haut de gamme, pas sur le luxe. Ce sont deux choses différentes, le luxe étant plus extravagant », nuance le directeur de l’office de tourisme, même si la différence semble légère.
Des hôtels cinq étoiles aux établissements de vie nocturne, tous se sont adaptés aux influences des différents clients étrangers, même si leurs habitudes ne se distinguent pas foncièrement les unes des autres. « Il n’y a pas de différence fondamentale entre les différentes nationalités. On va plus raisonner en termes de tranches d’âge, qui génèrent des habitudes différentes. Mais un jeune Lyonnais et un Hollandais vont faire la fête de la même manière », détaille Vincent Lalanne.
Val Thorens a ainsi fait le pari d’être une station nocturne, autant connue pour la hauteur de son domaine que pour ses nuits rythmées, débutant tôt dans des établissements comme La Folie Douce.
Article issu du Dauphiné Libéré
