Chaque année, c’est pareil. Fondue, raclette, tartiflette… On en a envie dès le début de l’automne (même avant pour les plus accros). Ces recettes très anciennes rappellent de très nombreux souvenirs. Elles font partie des symboles de l’hiver au même titre que la neige ou le ski. Gourmand, réconfortant, souvent gras… chacun de ces plats de montagne a son histoire. On vous les raconte ici.
Le farçon ou farcement
Mal connue, la recette sucrée-salée à base de pommes de terre et de lard, cuite le temps de la messe, varie d’une vallée ou d’un village à l’autre. On ne la trouve pas au premier snack d’altitude venu. Mais à la table des familles montagnardes des Alpes du nord, enracinées depuis des générations.
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La fondue
Au moment de se pencher sur l’histoire de la fondue et d’aller se mettre une peignée avec nos amis suisses pour trancher une bonne fois pour toutes qui est à l’origine du plat, la scène des Bronzés nous est revenue.
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Le gratin dauphinois
C’est probablement le plat le plus emblématique du Dauphiné, dont il porte fièrement l’adjectif. Derrière cette recette à base de pommes de terre, servie aujourd’hui jusqu’à Las Vegas, se cachent astuces, souvenirs. Et l’histoire d’un territoire et de ses habitants qui savent bien, eux, que mettre du fromage dessus, c’est péché.
De la gastronomie savoyarde, on ne retient souvent que les spécialités fromagères. Mais les Alpes sont héritières d’une tradition culinaire paysanne bien plus riche, transmise à travers les recettes de famille. Exemple avec trois “enfants du pays”.
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La raclette
On en a tous un. Rangé dans le fond d’un placard de la cuisine ou posé sur une étagère de la cave… Dans tous les cas, il reste souvent à portée de main. Car si on le laisse volontiers tranquille en été, dès les premières baisses de température on retrouve au plus vite sa compagnie. Et l’appareil à raclette redevient vite notre meilleur ami.
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La raviole
Sa destinée est faite de partage, d’amour et de placards. Enfant du Vercors, la raviole du Dauphiné connaît aujourd’hui un succès au-delà des frontières drômoises et iséroises. Un succès mérité. Comme le prouve son histoire.
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La tartiflette
Censée anoblir la péla, vieux plat d’alpage, cette recette née dans le berceau du reblochon, aurait-elle fini par nuire à l’image du fromage qui la rend savoureuse ? Avec ça, les restaurateurs ont trouvé le filon dans les années 80 avant que l’agroalimentaire la serve en barquette. Hérésie, pour les puristes de la “tartifle”. Dans les Aravis, évidemment, on ne badine pas avec le patrimoine.
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