Originaire de Belgique, c’est lors d’un voyage dans les Alpes suisses que Thomas Crauwels découvre sa vocation : la photographie de montagne. Alors âgé de 26 ans à l’époque, le passionné d’art quitte son pays natal pour passer ses journées entières en montagne, à admirer la splendeur des Alpes et à capturer leur beauté éternelle.
Au fil des années, Thomas Crauwels est devenu un guetteur de météo. Ses photographies possèdent toutes un point commun : celui de représenter une montagne pure et puissante qui se dévoile avant ou après une tempête de neige. Lorsqu’aucun montagnard n’ose s’aventurer dans les massifs alpins, Thomas Crauwels, lui, est seul dans ce milieu hostile pour capturer les quelques secondes séparant la tempête du beau temps.
« C’est une beauté unique »
Au fil du temps, il s’est donné une mission : celle de la protection de la mémoire des Alpes. Chacun de ses clichés est un souvenir qu’il souhaite transmettre aux générations qui n’auront pas la chance de découvrir les sommets enneigés et recouverts de glaciers.
Bien qu’il photographie principalement les Alpes suisses, la ville de Chamonix attire l’œil de l’artiste. « Lorsque je suis arrivé à Genève en 2008, j’ai tout de suite aperçu ces géants de glace à l’horizon. Le mont Blanc m’inspire profondément avec sa face nord qui sublime mes clichés », s’exprime l’humble passionné, admirant le massif qui, selon lui, revêt l’allure des sommets himalayens. « Il suffit de se rendre dans le canton de Vaud pour voir l’immensité du massif du Mont-Blanc », poursuit Thomas Crauwels.
Mais, ce que le photographe aime mettre en lumière, c’est la verticalité des aiguilles de Chamonix : « C’est une beauté unique qui contraste avec le côté plus féminin du mont Blanc et des glaciers. »
En 2019, Thomas se noue d’amitié avec Vivian Bruchez, le skieur de pente raide de la vallée. Une cordée qui les emmènera régulièrement sur les cimes des Alpes à la conquête des plus beaux clichés.
Article issu du Dauphiné Libéré