Après une matinée de ski, le moment est venu de manger pour reprendre des forces. Si le pique-nique n’a pas été préparé, il ne reste plus qu’à s’installer sur la terrasse des restaurants directement située sur les pistes. Des salades, des burgers, du fromage, tout un tas d’aliments disponibles pour le plus grand plaisir des clients.
Des restaurants livrés quotidiennement
Mais comment cette nourriture est-elle arrivée là ? Contre toute attente, elle n’a pas poussé sur la neige, mais vient bien du bas des pistes et c’est toute une organisation pour les restaurateurs pendant la saison hivernale.
Au restaurant Les Terres Rouges, dans la station du Grand Bornand, et pour la plupart des restaurants d’altitude, les livraisons se font quotidiennement à l’aide d’une chenille et d’une moto neige. Du côté de La Clusaz, le restaurant Le Relais de l’Aiguille raconte qu’à sa création en 1957, le seul moyen de s’approvisionner était le portage à tire-fesses.
Quand le restaurant ne se trouve pas sur les pistes mais toujours en altitude, les méthodes ne sont pas les mêmes. La difficulté non plus ! Oubliez les motos neige et les dameuses, pour les refuges, c’est à pied ou dans les airs que l’on s’approvisionne.
Des livraisons par hélicoptère
Au Grand Bornand, à 2 165 mètres d’altitude, le refuge de la pointe Percée n’a pas d’autre choix que de se faire livrer par hélicoptère. À la fin de la saison d’été, un stock de produits secs est livré par les airs afin de tenir une partie de l’hiver. Pour maintenir un stock suffisant tout le long de la saison, les restaurateurs font leur livraison en portage à ski.
Autre option, sur les hauteurs des Contamines-Montjoie, le refuge des Près alimente son stock de produits frais directement à pied. Cet approvisionnement régulier s’effectue par les membres de l’équipe qui reviennent de congé ou par des bénévoles.
Article issu du Dauphiné Libéré