Paul-Elie Vandoorne aime l’eau sous toutes ses formes. Présent à Avoriaz pour fêter l’arrivée du printemps avec ses amis à l’occasion du 71e Challenge des moniteurs, il passe l’hiver sur les skis en tant que moniteur à l’ESF de Val Thorens, dans l’immense domaine skiable des 3 Vallées. Une profession qui lui permet de vivre de sa passion pour la glisse, en transmettant aux visiteurs ce qu’il a appris tout petit. Mais une fois que la belle saison arrive, il ne quitte pas pour autant les montagnes qu’il aime, puisque ses deux autres professions l’y ramènent sans cesse.
Au printemps et en été, c’est dans le secteur de la rénovation de bâtiment qu’il officie. « Je suis cordiste à Val Thorens, c’est-à-dire que je réalise des travaux acrobatiques, notamment pour rénover les façades de différents immeubles dans la station. » Les parties boisées doivent en effet être poncées régulièrement pour garder un bel aspect. A l’automne, il reprend cette activité, en attendant que les flocons arrivent.
L’été, il navigue sur les rivières
Mais alors, que fait-il pendant l’été ? Eh bien, c’est sur les rivières qu’on peut le retrouver, en tant que guide d’eau vive. « J’ai fait deux étés sur l’Isère, en Savoie et cette année je vais aller travailler avec un ami du côté d’Embrun, dans les Hautes-Alpes », détaille Paul-Elie. Mais s’il est quasiment né sur les skis, c’est durant ses années de lycéen qu’il a découvert le kayak. « Pourtant, j’étais une catastrophe en eau vive avant cela », rigole-t-il. Une passion qui est finalement devenue un métier, une fois ses études terminées.
Quels que soit votre niveau et vos envies, la découverte de l’eau vive en montagne est un grand bol de fraîcheur. « Il y a des activités très familiales, qu’on peut faire dès six ans comme le rafting, même si ça dépend des rivières. On peut adapter à tous les âges, par exemple en proposant de l’hydrospeed, qui est quelque chose de beaucoup plus engagé, qui est réservé aux adultes ou aux adolescents s’ils sont sportifs. » De la balade tranquille à la session remplie d’adrénaline, il y en a donc pour tous les goûts dans les rivières de montagne. « Dans tous les cas, c'est un plaisir de partager ces activités avec ls gens », assure Paul-Elie. On le croit sur parole !