S‘il est fréquent de croiser l’été des jet-skis, cela est beaucoup plus rare de croiser des motoneiges à la montagne lors des vacances d’hiver. Mais pourquoi ? Il existe trois raisons à cela, la quantité de lieux dédiés à la pratique de ses activités, les horaires autorisés et l’encadrement nécessaire.
Avec ses 20 000 kilomètres de côtes dont 5 500 en France métropolitaine, il ne manque pas de place dans l’Hexagone pour profiter d’un jet-ski. Au contraire, la motoneige, comme son nom l’indique, se pratique uniquement sur le manteau blanc. De plus, les excursions en motoneige sont faites sur des circuits prédéfinis alors que l’on peut conduire librement un jet-ski dans les zones autorisées (à plus de 300 mètres de la plage et à moins de 3 ou 6 miles des côtes selon le modèle).
Pour avoir le droit de traverser les pistes, les loueurs de motoneiges doivent également signer un contrat avec les stations.
Les motoneiges ne sortent que quand les skieurs rentrent
« Nous avons réalisé une étude d’impact pour savoir où passer sans endommager la nature. Puis nous avons signé une convention avec la station », explique Delphine, responsable de ventes chez Sport 2000 les Volatiles à Hauteluce qui organise des randonnées à motoneige.
Cette cohabitation avec les skieurs soulève une autre raison majeure qui rend la pratique de la motoneige plus difficile que le jet-ski, la question des horaires. Les motoneiges empruntent les mêmes pistes que les vacanciers. Pour éviter les accidents, les excursions ne commencent qu’une fois les skieurs rentrés. « Nous devons attendre la fermeture des pistes vers 17 heures avant de commencer les excursions », rappelle Delphine. À l’inverse, la pratique du jet-ski se fait le jour et est interdite la nuit.
La dernière raison concerne les conditions d’encadrement nécessaire pour la pratique. Les excursions en motoneige sont obligatoirement faites sous la supervision d’un professionnel. « Les balades sont toujours avec un guide. Un guide a le droit d’encadrer jusqu’à six motoneiges », énonce la responsable des ventes de Sport 2000. Une autre différence avec le jet-ski qui permet à une personne possédant un permis bateau de plaisance de conduire seul un scooter des mers.
Article issu du Dauphiné Libéré
