Le temps est magnifique sur les pistes de Val d’Isère. La station est recouverte d’un manteau blanc, qui laisse présager des belles journées de ski à venir. Pourtant, elle semble encore un peu endormie… C’est normal, l’ouverture de la station est prévue dans quelques jours et les vacanciers ne sont pas encore là. Mais les professionnels, eux, sont déjà à pied d’œuvre pour que tout soit au poil le jour J.
C’est le cas des employés de la Société des téléphériques de Val d’Isère (STVI), qui fignolent la préparation du domaine skiable. En haut de la télécabine de Solaise, Christian Gonthier est vigilant. « On a beaucoup de vérifications à faire, sur chaque appareil, pour éliminer toutes les sources de problèmes », détaille Christian Gonthier, responsable adjoint du massif de Solaise. Les 37 remontée du domaine (télécabines, télésièges, téléskis ou tapis), dont dix se situent sur le secteur de Solaise, seront ainsi scrutées par des agents expérimentés.
Des formations pour les nouveaux
Les quelques 35 nouvelles recrues, qui découvrent le fonctionnement du domaine skiable, sont quant à elles en formation. « On les accompagne dans leur poste, pour leur donner toutes les informations nécessaires avant que l’hiver ne démarre vraiment », poursuit Christian. A 2550 mètres d’altitude, devant un panorama fort enviable, une équipe tasse la neige autour du tapis couvert de l’espace Val Kids, alors que d’autres sont initiés au fonctionnement des machines. « La semaine dernière, on a aussi mis en place une procédure d’évacuation en situation réelle, qui est obligatoire tous les ans. » Les nouvelles recrues ont joué le rôle de skieurs coincés dans la cabine et devant être secourus.
En plus de ces vérifications, les employés de la STVI doivent s’assurer que l’enneigement au départ et à l’arrivée de chaque appareil est suffisant. Un peu plus loin, Anne-Gaëlle et Laurent progressent avec difficulté dans la neige haute, avec une mission précise : tendre des filets de protection autour de la gare de départ d’un télésiège. Ils évitent ainsi que les skieurs, une fois la station ouverte, ne se retrouve dans une zone dangereuse. Il faudra aussi installer des matelas de protection sur chaque pylône, pour éviter des blessures liées aux collisions. Autant de petites attentions qui diminuent nettement l’accidentologie sur les pistes.
Tout doit être prêt
Mais les employés des remontées mécaniques ne sont pas les seuls à s’activer sur les pistes. En plus du club des sports et des organisateurs du Critérium de la Première Neige, les dameurs du service des pistes sont à l’ouvrage. Un travail en commun qui nécessite une coordination et pas mal de vigilance. « Il y a des dameuses qui façonnent les pistes un peu partout », explique Christian Gonthier en pointant les différents secteurs. « Il faut donc bien faire attention quand on se déplace pour ne pas se gêner les uns les autres. » Dans quelques jours, ce sera le coup d’envoi d’une nouvelle saison. « On a envie que ça démarre, c’est sûr. On sera particulièrement vigilant les premiers jours, mais on sait qu’on a fait tous les contrôles nécessaires. »