S’il existe une multitude d’itinéraires de grande randonnée, tous magnifiques, le Tour du Mont-Blanc (TMB) garde une place à part. La présence du toit de l’Europe occidentale, sa force symbolique, la proximité de la haute montagne et la grande variété des paysages en sont les principaux atouts.
Avec le TMB, les randonneurs traversent des alpages encore en activité, côtoient un monde rural bien vivant, marchent à proximité des glaciers ou au fond des vallées et passent d’un univers minéral à la fraîcheur des forêts de conifères ou aux douces rives d’un lac glaciaire.
Trois pays traversés, avec chacun ses cols d’altitude et un paysage qui se renouvelle sans cesse. Sur les 170 kilomètres de cette boucle se trouve en plus pléthore de refuges avec une mention particulière pour ceux de nos voisins transalpins.
Attention, le tour du Mont-Blanc est rarement accessible avant le mois de juin
Des abris qui permettent d’évoluer à son propre rythme. Et si certains préfèrent une version plus sauvage, il est toujours possible de bivouaquer, tout en sachant que cette pratique est strictement réglementée, et pas forcément possible partout.
Mais attention, le tour du Mont-Blanc est rarement accessible avant le mois de juin, en tenant compte du fait que même au mois de mai, voire début juin, les névés résiduels peuvent poser de très gros problèmes aux randonneurs les moins aguerris. De grandes portions de sentiers peuvent être dangereusement recouvertes de neige, nécessitant l’usage d’un matériel d’alpinisme. Pour connaître l’état des sentiers et la faisabilité de l’itinéraire il faudra se renseigner à l’avance. Et pour ceux qui souhaitent s’affranchir des soucis d’organisation et de sécurité s’en remettre à un professionnel, qui non seulement assurera la sécurité de tous, mais permettra de parcourir l’itinéraire en déchiffrant les paysages et en découvrant sa flore, sa géologie, sa faune et les secrets de sa grande biodiversité reste la meilleure des solutions.
Réservé aux bons marcheurs
Trois pays, plus de 10 000 mètres de dénivelé et environ 60 heures de marche, pour environ 170 km de et de 7 à 10 jours en fonction de la boucle choisie. Pour ce qui est de la difficulté, cela dépendra en grande partie des capacités de chacun, mais le TMB reste un sentier réservé aux bons marcheurs, capables d’autonomie dans leurs décisions, même si les sentiers sont excellents et parfaitement balisés.
