Comme chaque été, sur les routes des cols de Haute-Tarentaise, le ballet des cyclistes est incessant. Au sommet de l’Iseran, sur les pentes du Cormet de Roselend ou à l’assaut de l’Italie par le Petit Saint-Bernard, les lacets de la région sont autant de défis pour les rouleurs locaux comme pour les visiteurs. Parmi ces forçats à la socquette, certains n’utilisent que la force de leurs mollets, d’autres préfèrent enfourcher un vélo à assistance électrique (VAE). On peut en louer un peu partout dans la vallée.
Le col de l’Iseran, le plus haut col routier des Alpes
Le col de l’Iseran (1 955 m de dénivelé positif) a également les faveurs des grimpeurs, même si on peut regretter la circulation et la traversée de tunnels non éclairés avant d’arriver à Val d’Isère. Mais quel bonheur, une fois en haut du plus haut du plus haut col de montagne routier de toutes les Alpes ! Pour éviter les tunnels et les voitures, on peut partir de Val d’Isère, et grimper la dernière portion du col, qui reste un joli morceau.
Cormet de Roselend, direction le Beaufortain
Entre Tarentaise et Beaufortain, le Cormet de Roselend, également au départ de Bourg-Saint-Maurice (19,3 km à 6 %), présente un côté plus sauvage. Il n’y a pas trop de voiture et le paysage est magnifique. On peut ensuite basculer vers Arêches, voire Beaufort, dans la vallée voisine. Depuis Bourg-Saint-Maurice, les grimpées vers Tignes, La Plagne ou même Les Arcs ont également accueillies à de multipes reprises les coureurs du Tour de France. Saurez-vous les imiter ?
Le Petit Saint-Bernard, pour filer jusqu’en Italie
Le col du Petit Saint-Bernard est l’un des plus longs, mais c’est loin d’être le plus pentu (30 km à 4,5 % de moyenne). En plus, en passant par la station de La Rosière, on peut aller manger des pâtes en Italie et revenir par le San Carlo. Un peu comme en hiver quand on skie dans l’Espace San Bernardo. Attention toutefois, si vous jouez les passe-frontières, depuis Morgex l’ascension est asphyxiante (10 km à 10 %) ! Mais on peut également descendre à La Thuile et remonter par la route classique, moins raide.
Ceux qui ne se sentent pas encore capables de se lancer dans ces acensions longues et difficiles peuvent également trouver de quoi faire sur ce territoire. Monter jusqu’au village de Peisey-Nancroix, vers Villaroger (avec la possibilité de passer par la toute nouvelle piste cyclable récemment tracée), à Notre-Dame-du-Pré ou bien sur le Versant du Soleil (vers les villages de Vulmix, Les Chapelles ou Granier) n’est toutefois pas de tout repos. Alors affutez vos mollets… ou chargez vos batteries !