Quelle est ta piste préférée au Grandvaux, ta station ?
La piste des Tétras. Quand j’étais petit, je n’ai jamais habité à plus de 500 mètres du départ des pistes, donc c’était le luxe à cette époque de pouvoir skier juste devant chez moi. C’est la piste la plus dure, ce qui me convient bien pour entraînement.
Le Haut Jura, c’est un terrain de jeu adapté pour ton entrainement ?
Oui, parfaitement, notamment la plaine du Grandvaux. Au début de ce vallon, quand on descend en direction du lac de l’Abbaye, c’est un endroit très ressourçant pour moi. De façon générale, c’est un territoire vraiment riche pour mon entraînement en toute saison. Je peux faire du ski-roues sur les routes sans être trop dérangé, de la course à pied, du VTT et j’ai le site des Tuffes, à côté, qui accueille mon entraînement au tir.
En dehors des sports d’hiver, qu’est-ce qu’on peut faire dans le Haut Jura ?
Il y a pas mal de choses à faire, même en intérieur avec un bowling, une patinoire, des piscines mais aussi le Musée du jouet, le Musée du bois ou le Musée de la lunette qui sont intéressantes à visiter. Mais je suis beaucoup plus connaisseur des coins en extérieur !
Justement, est-ce que tu peux nous donner une idée d’itinéraire hors des sentiers battus pour s’éloigner un peu de la station ?
En été, mes coins préférés ce sont les quatre lacs, dans le secteur du Frasnois. On voit une grande falaise qui surplombe quatre petits lacs avec une eau presque turquoise, où on peut se baigner. C’est très sympa.
En résumé, pourquoi le Haut Jura est-il beau ?
Parce qu’on trouve d’immenses terrains de jeu pour pratiquer le ski nordique ou d’autres activités en été. En hiver, le plus beau site, à mon sens, ce sont les pistes de Morbier – Chapelle des Bois, où passe la Transjurassienne. C’est un domaine immense qui regroupe les stations de Morbier, Chapelle des Bois, Pré Poncet, le Risoux et Les Marais. C’est vraiment superbe.