Depuis une vingtaine d’années, Lionel Royet vit à l’Alpe d’Huez. Lui qui aime la montagne, en ski comme en cascade de glace, a également le plaisir de la saisir au quotidien. Photographe pour l’office du tourisme, il connaît aussi bien les jolis coins de la station que le domaine skiable.
« Je suis attaché à l’Alpe d’Huez. J’aime bien les stations comme Val d’Isère, Val Thorens où, comme ici, il y a de la pente, où le ski est intéressant, s’enthousiasme-t-il. On a des remontées qui donnent accès à des secteurs hors-pistes sauvages. Ce que j’aime, c’est qu’il y a une variété d’orientations. Sur une journée, tu peux aller sur Auris, Vaujany, Oz, où tu changes d’ambiance. Tu peux varier la neige avec de grands dénivelés qu’on ne trouve pas partout. Bref, j’aime bien quand ça skie. Et en plus, on est hyper bien exposé côté ensoleillement. Pour moi, l’Alpe d’Huez a un ADN sportif à travers le ski, avec sa volonté d’accueillir des compétitions et aussi toutes ses championnes : Fabienne Serrat, Isabelle Blanc, Laure Pequegnot, Ophélie David ».
Une piste à faire
« Le secteur du Pic blanc. Sarenne est une pépite. On skie en dehors des pylônes pendant plusieurs kilomètres, dans un environnement assez sauvage. Il y a de belles pentes. Le tunnel est également une super piste, plus élitiste. On passe d’un versant à l’autre de la montagne par le tunnel. À l’époque, cet aménagement était novateur. »
Observer la faune
« Il faut aller dans les gorges de Sarenne où les animaux sont moins dérangés. En sortant du col de Cluy, quand on bascule, on peut voir pas mal de chamois. »
Une activité hors ski
« Il y a une foule d’activités à faire. À l’Alpe d’Huez, on a la chance d’avoir un altiport et de pouvoir faire des sorties en ULM pendulaire ou gyrocoptère ». Découvrir les Alpes vues du ciel ou faire le circuit des lacs de l’Oisans au Trièves en passant par la Matheysine, c’est avec Aéro-Alpe d’Huez, alti port, route du col de Sarenne. 06 81 72 32 99. Dès 8 ans.
Un joli point de vue
« Il y a deux spots que j’aime bien : le sommet de Marmottes 3 parce qu’on a la vue sur la Meije, les Écrins et le plateau d’Emparis mais aussi une jolie vue sur la station pour les couchers de soleil. Ensuite, il y a le Signal qui reste classique pour faire de jolies vues stations et des levers de soleil sur la Meije. »
Une randonnée
« Ce sont des classiques mais très jolies à faire : le plateau des lacs avec le lac Besson, noir, Faucille et Carrelet. En plein été, les Gorges de Sarenne pour se mettre à l’ombre. Ce sont des sorties familiales accessibles à tous. »
Ses bonnes adresses
Il en a toute une liste. « Sur le domaine, j’aime bien aller chez Hervé et Arthur à La Cabane, à 2000 m. On mange bien et la terrasse panoramique est superbe pour les couchers de soleil. » Restaurant, secteur des Bergers, 04 76 80 42 88. Sur réservations en soirée avec montée en chenillettes.
Pour boire un verre, il conseille le bar des Anglais, « l’Underground, où il y a de la musique live cinq soirs par semaine ». Ambiance à partir de 16 h et jusque tard dans la nuit, 164 chemin de la chapelle, l’Alpe d’Huez. 04 76 80 31 19.
L'ouverture de l'Alpe d'Huez est prévue pour le samedi 2 décembre. Envie de venir dans la station ? Hébergement, cours de ski, matériel... réservez vos vacances avec Mon Séjour en Montagne.
Il a l’œil sur les plus jolis coins de l’Alpe d’Huez. Non seulement parce que Lionel Royet est photographe pour l’office du tourisme mais aussi parce qu’il connaît “sa” station depuis longtemps. « Enfant, je venais parce que mes grands-parents avaient un appartement ici ».
Saint-Étienne dans le rétro et l’Alpe d’Huez en vue, où il passait tous ses week-ends et vacances. Lui n’a pas adhéré aux cours de ski à la différence de « mon frère qui était plus assidu. Sur les slaloms, moi, j’évitais les piquets », dit-il en rigolant.
Une envie de faire sa trace en toute liberté dans cet écrin de l’Oisans qui a évolué au fil des ans. « Ma passion pour la montagne m’a conduit à m’installer ici », il y a une vingtaine d’années. « J’ai fait du ski de randonnée, de la cascade de glace, de l’alpinisme. »
Dans ce cadre magique, il a commencé à travailler à l’office du tourisme comme hôte d’accueil puis animateur été-hiver. Il a évolué sur les réseaux sociaux puis au poste d’assistant marketing. « À chaque sortie en montagne, je fais beaucoup de photos. » Après le départ de son prédécesseur à l’OT, il est devenu le photographe officiel.
Article issu du Dauphiné Libéré
