Le ski et le snowboard sont évidemment les stars sur les pistes, l’immense majorité des gens les utilisant presque exclusivement. Mais peut-être avez-vous déjà été doublé par un skieur avançant pieds joints sur son monoski ou un autre effectuant les beaux virages caractéristiques d’un télémark. Il existe en effet bien d’autres manières d’arriver en bas des pistes, et certaines sont plus méconnues que d’autres… Découverte !
Le Monoski
Inventé dans les années 1960 par Jacques Marchand, le monoski a connu son âge d’or dans les années 1980 avant de s’incliner face à la popularité grandissante du snowboard. Son principe est très simple : un ski unique mais plus large avec des fixations installées de telle sorte qu’il faille skier les pieds joints, face à la piste.
Le Skwal
Il voit le jour en 1992, inventé par deux moniteurs de ski : Patrick Balmain alias « Thias » et Manuel Jammes. Resté plutôt confidentiel depuis sa création, le principe du skwal se situe quelque part entre le ski, le monoski et même le surf ! Sur une planche plus fine et plus taillée que le monoski mais tout de même plus épaisse qu’un ski, avec des fixations alignées l’une derrière l’autre face à la pente, vous pourrez prendre de très larges virages et « carver ». Plus accessible qu’il n’y paraît au premier abord, le skwal peut se pratiquer avec sous sans bâtons.
Le Télémark
Technique inventée en Norvège pendant la seconde moitié du XIXe siècle, le télémark reprend le principe des skis nordiques, avec le talon qui n’est pas fixé au ski, et l’adapte à la descente. Le geste emblématique de ces skis alternatifs est le « virage télémark », qui s’effectue en fléchissant la jambe intérieure lors du changement de direction avec un rendu particulièrement esthétique. Le fait de ne pas avoir les talons fixés aux skis apporte une liberté de mouvement unique et ouvre vers d’autres pratiques comme le ski de randonnée, où le talon est également libre.
Le Paret
Au XXe siècle, jusque dans les année 1960, il fut le moyen de transport privilégié des écoliers de la vallée de Manigod en Savoie. Cette luge en bois munie d’un unique patin est très simple d’utilisation. Une fois assis sur l’engin, relevez les jambes, laissez-vous porter par la pente et orientez-vous avec votre corps. Une activité qui a même son championnat du monde, du côté de Manigod.
Le Yooner
Petit frère du paret, le yooner est certainement le plus confort des deux. Equipé d’une assise plus large et d’un amortisseur, il vous permet en toute sérénité de prendre plus de vitesse que son prédécesseur.
Le Snooc
Le snooc est parfait pour ceux qui souhaiteraient faire du ski de randonnée mais redescendre en yooner. Il s’agit donc d’une paire de ski de randonnée transformable en l’équivalent d’un yooner en deux temps trois mouvements. Pour la glisse il s’agit globalement du même procédé, attention cependant à bien réaliser le passage des skis à la luge !
Le Sled dog
Pour ceux qui ont connu à l’école les chaussures avec des petites roues sous le talon, le sled dog, ou patin à ski, en est l’équivalent en plus poussé et mieux réalisé. Véritables rollers ou patin à glace sur neige, ce sont des chaussures équipées de deux carres et d’une semelle en plastique. Des miniskis collés à votre semelle en quelque sorte !
Le Snow scoot
Espèce de trottinette des neiges, le snow scoot est une alliance entre un vélo et un snowboard. Composé de deux planches reliés par un cadre surmonté d’un guidon, il a été inventé par Franck Petoud, professionnel de BMX, en 1991. Manœuvré grâce à un guidon, le snow scoot facilite l’équilibre. Attention quand même à bien coordonner le mouvement des jambes fixées par le pieds avec la direction prise !
