Val d’Isère : la régie des pistes a tout préparé

Quand on demande à Cédric Bonnevie, directeur de la régie des pistes de Val d’Isère, quand a commencé la préparation de la saison hivernale pour ses équipes, il est obligé de remonter de longs mois en arrière. « En fait, pour nous, le travail ne s’arrête presque jamais car quand on termine un hiver, on commence une phase d’entretien en vue de l’hiver suivant », détaille-t-il.

Les systèmes de déclenchement préventif d’avalanche ont ainsi été contrôlés, ainsi que les dameuses. « On passe 80 à 90 heures sur chaque machine à l’intersaison. » Les bâtiments, comme les postes de secours présents sur les pistes, les ancrages sur lesquelles les dameuses s’arriment pour travailler les pentes les plus raides ou encore le façonnage des pistes (amélioration du balisage, fauchage) sont d’autres secteurs qui nécessitent une vigilance tout au long de l’été.

Sur le bas des pistes, on créé le futur front de neige.Photo H.R.
Sur le bas des pistes, on créé le futur front de neige.Photo H.R.

Travail administratif et vigilance météo

A mesure qu’on avance dans l’automne, de plus en plus d’employés de la régie communale se mettent en action. « En tout, nous sommes une centaine à travailler à la régie des pistes, dont 25 chauffeurs et près de 65 pisteurs », additionne le directeur. Le travail administratif est également lourd, avec les autorisations d’achat d’explosif pour déclencher les coulées préventives, la préparation des arrêtés municipaux et le recrutement du personnel qualifié.

Un personnel qui est d’ailleurs obligé d’actualiser ses connaissances à l’intersaison, puisque les pisteurs sont tenus à des recyclages réguliers. Les chauffeurs, quant à eux, se tiennent prêts en cas de chute de neige conséquente. « S’il tombe 30 ou 40 centimètres dans l’automne, on peut commencer éviter la fonte de ce manteau neigeux et faire rentrer de l’air frais dans la neige », explique Cédric Bonnevie, qui était moniteur à l’ESF locale avant de rejoindre la régie des pistes.

Tout doit être prêt pour le Jour J. Photo H.R.
Tout doit être prêt pour le Jour J. Photo H.R.

Des systèmes de haute-précision dans les dameuses

Puisque les précipitations n’ont pas été abondantes cet automne, cela n’a pas été le cas cette année. Mais avec la neige arrivée depuis la mi-novembre, il y a désormais pas mal de boulot. En bas des remontées mécaniques, Vincent est par exemple à l’œuvre pour créer le futur front de neige, bien aidé en cela par les nouvelles technologies embarquées sur les dameuses, qui lui indiquent la hauteur de neige en temps réel. « Cela permet de ne pas abîmer les machines, mais aussi d’avoir une idée très précise des endroits où il en manque », explique Cédric. A force de passages répétés, il créé une plateforme parfaite pour les futurs skieurs. « En tout, il y a huit machines qui sont au travail aujourd’hui. »

 « Il y a tout un travail de préparation des pistes, du matériel »

 Sans compter les pisteurs, qui sont également sur le terrain, en collaboration avec les équipes de remontées mécaniques. « Il y a tout un travail de préparation des pistes, du matériel. Au dernier moment, lorsque le damage a été fait partout, on jalonne les pistes. » Ce sont ces fameux piquets de bois plantés de chaque côté de la piste et qui matérialisent sa limite avec la zone hors-piste.

Les éventuels dangers sont également signalés par des banderoles ou des jalons de couleur vive. Dans quelques jours, tout sera fin prêt et le domaine skiable sera au poil. Il ne manquera alors que les skieurs, impatients de s’abattre sur ses belles pentes dès le 3 décembre.

Pour le Critérium de la Première Neige, une préparation spéciale

L’originalité de Val d’Isère est de proposer, à peine une semaine après son ouverture au public, une épreuve historique de la Coupe du monde de ski alpin : le Critérium de la Première Neige. Le service des pistes est également mobilisé sur la Face de Bellevarde, pente impressionnante bien visible depuis le bas de la station. « C’est un travail spécifique pour nous, en appui des organisateurs. Il faut injecter la neige avec de l’eau, afin qu’elle se transforme en glace, mais aussi installer des matelas de protection et sécuriser la zone. » Un travail qui se fait en collaboration avec les organisateurs et tous les acteurs de l’hiver avalin.

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