Chiens non-tenus en laisse en forêt : jusqu’à 750 euros d’amende

Avec l’arrivée du printemps, il est tentant d’aller se promener en forêt avec son chien. Mais attention : jusqu’au 30 juin, votre compagnon à quatre pattes devra être tenu en laisse en forêt.

Si cette réglementation peut étonner, elle n’a rien de nouveau puisqu’elle remonte à… 1955. Pourtant, rares sont les propriétaires qui l’appliquent. Pour cause : peu sont au courant de son existence. Comme tous les ans, l’Office national des forêts (ONF) a donc fait une piqûre de rappel sur la réglementation en vigueur concernant les promenades des chiens dans les bois.

Une réglementation en vigueur depuis 1955

Cette réglementation est inscrite dans un arrêté ministériel du 16 mars 1955 relatif à l’interdiction de la divagation des chiens. « Pour prévenir la destruction des oiseaux et de toutes espèces de gibier et pour favoriser leur repeuplement, il est interdit de laisser divaguer les chiens dans les terres cultivées ou non, les prés, les vignes, les vergers, les bois, ainsi que dans les marais et sur le bord des cours d’eau, étangs et lacs », est-il écrit.

« Dans les bois et forêts, il est interdit de promener des chiens non tenus en laisse en dehors des allées forestières pendant la période du 15 avril au 30 juin », poursuit l’arrêté. Tous les contrevenants qui laisseraient vagabonder leurs compagnons sans laisse en forêt s’exposent à une lourde amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. À noter que durant le reste de l’année, les chiens peuvent se promener sans laisse en dehors des sentiers forestiers, tout en restant à moins de 100 mètres de leur propriétaire.

Une loi pour protéger la faune sauvage

Cette loi n’a pas été mise en place pour protéger les chiens, mais bel et bien la faune sauvage, particulièrement vulnérable au printemps. Laisser des chiens vagabonder en forêt à cette période « peut avoir des conséquences très lourdes, parfois même irréversibles, sur les mammifères et les oiseaux qui vivent dans les bois », indique l’ONF.

C’est en effet mi-avril « que débute la mise à bas des mammifères et la nidification des oiseaux. Dotés d’un flair extrêmement affûté, les chiens pourraient facilement repérer les nouveaux-nés en forêt et les oiseaux qui nichent au sol dans les espaces ouverts », poursuit l’ONF.

Les chiens peuvent ainsi facilement détruire des nichées. Mais aussi, par leur simple présence, stresser les mamans mammifères comme les chevreuils, les biches, ou encore les blaireaux, et modifier leur comportement. Trop stressées, les mères peuvent aller jusqu’à abandonner leur site de reproduction, et donc leurs petits. Ainsi, « cette mesure vise à prévenir la destruction des oiseaux et d’autres espèces d’animaux et à favoriser leur repeuplement », conclut l’ONF.

Les agents de l’ONF ou de l’Office français de la biodiversité pourront verbaliser les personnes qui ne respecteraient pas la réglementation. Néanmoins, tous deux assurent qu’avant l’amende, la pédagogie sera le maître mot auprès de propriétaires qui ignorent souvent l’existence de cette interdiction et ses raisons.

Article issu du Dauphiné Libéré

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