Skyrunning, course en montagne trail, ultra trail… Quelles sont les différences ?

La course de montagne et le trail court

Avec ses distances de moins de 20 km et un dénivelé minimum de 500 mètres, la course de montagne convient aux débutants ou ceux à la recherche de rapidité. « J’aime bien quand c’est court, j’ai des vraies sensations de vitesse sur ces parcours et on n’a pas besoin d’apporter de matériel, ça m’apporte un confort », décrit Élise Poncet. « En 2019 je suis devenue vice-championne du monde sur cette discipline, c’est mon meilleur souvenir. »

Le trail court, quant à lui, propose des parcours de 21 à 41 km (avec un dénivelé souvent supérieur à 1 000 mètres). Il est conseillé aux coureurs de faire le moins de pauses possibles aux ravitaillements.

Le Trail long et l’ultra trail

La course référence, sur l’ultra reste l’UTMB, autour de Chamonix fin août, avec ses 170 km en 10 000 m de D +. « De manière générale si j’accentue ma prépa sur du long je m’autorise à faire plus de ski alpinisme l’hiver », explique Élise Poncet. « Je commence ma saison sur des formats courts et sur un travail de qualité, avec de la PPG. Je fais aussi plus de volume, notamment à vélo pour travailler l’endurance de force. »

Pour les coureurs expérimentés, ces trails (42-80 km) nécessitent une gestion minutieuse de l’alimentation et de l’hydratation. Les Ultra suscitent eux aussi un entraînement intensif et une préparation particulière.

Le Trail urbain

Les trails urbains, quant à eux, fusionnent le trail avec l’exploration urbaine, proposant des parcours dans les villes avec des obstacles techniques et des passages verts. C’est le cas sur le Lyon Urban Trail, ou le Sainté Trail Urbain.

Le Skyrunning

Il se déroule exclusivement en milieu montagnard, avec des épreuves telles que le kilomètre vertical, la skyrace et le skymarathon, mettant à l’épreuve les coureurs dans des altitudes dépassant parfois les 4 000 mètres. « C’est très traumatisant musculairement avec des descentes techniques, et on cumule une heure de plus en temps de course due à l’altitude, au dénivelé », détaille Élise Poncet. « Mentalement et physiquement, c’est assez énergivore. »

Des formats qui permettent à chacun de trouver son compte et de s’offrir de beaux défis.

Article issu du Dauphiné Libéré

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