Il est 16 h 30 et les remontées mécaniques ferment. Un skieur décide de faire une dernière descente avant la tombée de la nuit. Mais, ne connaissant pas bien le domaine, il se retrouve dans une station différente de celle d’où il est parti.
« Chaque usager des pistes est responsable de son itinéraire »
Toujours les skis aux pieds, il ne peut repartir car, les remontées sont fermées. Comment faire pour rentrer ? Est-ce que le domaine skiable est tenu de lui trouver une solution ? Et sans surprise, la réponse est non. « Chaque usager des pistes est responsable de son itinéraire et doit prendre ses dispositions », explique l’office du tourisme de la station de Valmorel, reliée à Saint-François-Longchamp, Celliers et Doucy.
L’office de tourisme rappelle que le domaine skiable « n’est pas tenu de vous trouver une solution si vous arrivez à Saint-François-Longchamp (côté Maurienne) au lieu de Valmorel (côté Tarentaise) et que les remontées mécaniques sont fermées. »
Des solutions coûteuses
Il n’y a pas énormément de solutions. Et elles sont coûteuses. Sauf si un membre de votre famille est prêt à faire le déplacement.
« La première solution est de réserver une nuit d’hôtel à la dernière minute, directement sur place. Puis le lendemain, de rechausser ses skis pour regagner sa station d’origine » propose l’office de tourisme de Valmorel. Cela peut s’avérer inconfortable. Surtout lorsque l’on n’a pas une brosse à dents sur soi et quelques vêtements de rechange !
« Cette maladresse, des skieurs l’expérimentent chaque semaine »
Sinon, il reste le taxi. Alors, on se munit de son téléphone et on appelle une compagnie. Comptez minimum 250 euros pour le trajet d’1h30 entre Saint-François-Longchamp et Valmorel. Celui-ci peut aller jusqu’à 400 € si c’est un dimanche ou un jour férié. « Cette maladresse, des skieurs l’expérimentent chaque semaine » remarque la société des taxis de la gare de Saint-Avre. Finalement c’est comme le dernier bus ou le dernier métro, quand on le rate, on paie un taxi.
Pourtant, il est possible d’éviter ce désagrément. Sur les domaines skiables, de nombreux panneaux sont installés indiquant l’heure des dernières liaisons. Il est également conseillé de se munir d’un plan du domaine et de regarder l’heure de temps en temps. Et de profiter des pistes !
Article issu du Dauphiné Libéré
