Sous quelles conditions la station de Gresse-en-Vercors fera tourner ses téléskis cet hiver ? De quelle heure à quelle heure ? Et d’ailleurs, c’est combien le forfait ? Autant de questions qui ont trouvé leurs réponses lors de la réunion publique, organisée par la régie du domaine skiable, ce 7 décembre.
« Il nous faut un minimum d’effectifs »
C’était donc Ll’occasion d’interroger le conseil d’administration de la Régie, dont les finances sont surveillées par la chambre régionale des comptes, depuis le déficit de 307 000 € de l’an dernier. « On a un objectif de bonne gestion, assume Didier Riche, président du domaine. Cela passe par une maîtrise de nos coûts et l’augmentation de nos ventes en faisant des actions de commercialisation et de communication. »
Très concrètement, la régie compte, par exemple, jouer sur la masse salariale : « Il nous faut un minimum d’effectifs pour fonctionner, on aura donc des saisonniers extra. »
Autre levier, cette fois pour contrôler la facture d’énergie des remontées mécaniques : les horaires d’ouverture. « Pendant les vacances scolaires et les week-ends, nous seront ouverts de 9 h à 17 h, précise Didier Riche. Hors vacances, et en semaine, ce sera de 10 h à 16 h. » Le président réfléchit également à « gérer les remontées en fonction de l’affluence ».
Economiser à chaque échelle
À quel rythme tourneront les canons à neige dans cette station de moyenne montagne, qui a souffert d’un hiver très doux l’an dernier ? « Il y aura des créneaux de production de neige artificielle selon les heures pleines et les heures creuses. Nous avons un spécialiste qui gère cela en fonction de la température et du coût de l’électricité. »
Parmi les bonnes nouvelles qui seront annoncées aux skieurs réguliers : « De grosses promotions à destination des familles, comme le carnet de 5 forfaits journée banalisé, non nominatif, pour 99 €. ». Dans un contexte politique tendu sur la commune, cette rencontre permettra de présenter la nouvelle direction du conseil d’administration : le directeur d’exploitation, Gilles Calvez, et celui de la régie, Jean-Pierre Demenus.