Depuis quelques jours, trois nouvelles représentations artistiques de Banksy sont apparues à Londres. Et pour la première fois, aucune légende ne les accompagne.
Les spéculations vont donc bon train sur leurs possibles messages. Celle représentant ce qui peut être une chèvre ou un bouquetin sur un toit, faisant tomber quelques cailloux, interpelle particulièrement les amateurs d’art et les fans du street-artiste anonyme.
Une multitude de théories
Certains se demandent si Banksy n’a pas voulu dire à travers cette chèvre (animal qui se dit “goat” en anglais) qu’il est lui-même le “GOAT”, acronyme signifiant “Greatest Of All Time”, soit le plus grand de tous les temps.
D’autres voient à travers cette œuvre peinte sur ce mur du sud-ouest de Londres, un soutien à la Palestine. « La gazelle de montagne palestinienne, en voie de disparition, est l’animal national de la Palestine. Le monde entier l’observe alors qu’elle est au bord du gouffre. Le temps est compté pour la sauver », écrit un des abonnés de l’artiste.
L’hypothèse d’un message écologique est aussi avancée.
Et pourquoi pas François ?
Mais parmi les propositions farfelues, la comparaison avec François, le bouquetin emblématique du parc de Merlet, aux Houches, est notre préférée.
Il faut dire qu’avant sa disparition en décembre dernier, ce capriné avait été photographié par des touristes du monde entier. Les visiteurs du site aimaient immortaliser cet animal presque toujours posé sur la cheminée du four à pain de Merlet.
Après tout, en bon Anglais, Banksy a peut-être lui-même des attaches dans la vallée de Chamonix au point d’être allé un jour rendre visite à la star du parc animalier faisant face au massif du Mont-Blanc.
Article issu du Dauphiné Libéré.
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