42 millions d’euros et 3 ans de travaux plus tard, le Transarc inauguré

Musique épique, éclats lumineux et grande scène.

L’inauguration de la télécabine du Transarc fraîchement rénovée ce samedi 11 janvier est à la hauteur de son titre. «Nous l’avons conçu vertèbre par vertèbre», déclare à la tribune Frédéric Charlot, directeur d’ADS, société de la Compagnie des Alpes (CDA) qui gère le domaine skiable des Arcs et Peisey-Vallandry.

Trois ans de travaux

De la conception à l’inauguration, il s’est écoulé huit ans. Et trois ans de travaux plus tard, les premiers amateurs de glisse ont pu emprunter les nouvelles cabines.

Fini les 20 minutes de trajet debout. Désormais, chaque cabine est équipée de dix places assises pour une montée réduite à 13 minutes. À ces chiffres, la directrice du domaine skiable Aurélie Leveque en ajoute d’autres : « La télécabine a une capacité de 3 500 personnes par heure pour une vitesse de 7 mètres par seconde. C’est considérable pour le confort des usagers. »

 

Photo Garis Gentet
Photo Garis Gentet

Une course contre-la-montre

Car c’est bien la raison principale du remplacement de la télécabine. « L’ancien Transarc était vieillissant. L’installation datait des Jeux olympiques d’Albertville de 1992. Il était souvent arrêté, lent et peu confortable », se souvient Aurélie Leveque. 

En 2017, il était donc temps d’agir pour que cette remontée mécanique continue d’assurer son rôle de “colonne vertébrale” de la station. Les travaux se sont étalés sur trois ans. Mais pour Nicolas Poincignon, directeur technique chez ADS, l’année charnière fut 2024. 

« Le démontage a commencé le 15 avril 2024. Le temps était compté jusqu’à l’ouverture de la station le 14 décembre. » S’ensuivent les travaux de terrassement, la construction du nouveau garage, l’installation des 16 pylônes durant l’été avant la mise en rail des cabines à l’automne.

Plus qu’un transport

À l’arrivée, le Transarc répond à toutes les promesses : vitesse, confort et culture aussi. Une galerie des minéraux façon “cabinet des curiosités” occupe l’étage en dessous de la gare intermédiaire.

Un musée plus complet est attendu pour l’an prochain tout comme une terrasse panoramique au sommet. Pour que chaque vertèbre « offre la meilleure expérience aux visiteurs », s’enthousiasme Aurélie Leveque.

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