Passer l’été à La Rosière : vélo, tennis roses, nuits en falaise…

Quand le bitume commence à fumer sous les pas et que le ventilateur tourne en boucle sans grand effet, une seule solution : prendre de la hauteur.

Fuir la touffeur des villes pour retrouver le silence, l’air léger, les soirées qui rafraîchissent et les journées qui s’ouvrent sur l’horizon. Et parmi les destinations où l’été ne se vit pas en sueur, La Rosière, en Savoie, coche toutes les cases. Une station à taille humaine, posée face au sud, à 1850 mètres d’altitude, au bord de la frontière italienne.

Un balcon alpin, entre deux pays et au-dessus de la vallée

Située sur un replat naturel au-dessus de la Haute-Tarentaise, La Rosière s’étire au soleil, entre tradition savoyarde et ouverture sur le Val d’Aoste, accessible en 10 minutes via le col du Petit Saint-Bernard. L’urbanisme y reste maîtrisé : toits de lauze, bois et pierre, matériaux locaux exigés par le plan d’aménagement, ce qui donne à la station un vrai cachet sans excès.

Créée en 1960 par des bergers de la vallée, elle a conservé une taille humaine (15 000 lits touristiques) et un vrai lien au territoire : alpages encore actifs, architecture respectueuse, et patrimoine vivant. Pour qui cherche la montagne d’été dans ce qu’elle a de plus simple et complet, La Rosière est une bonne base. En contrebas, les 44 hameaux de Montvalezan gardent une mémoire ancienne, entre chapelles, fromageries et traditions pastorales encore bien vivantes.

À pied ou à vélo, des itinéraires pour franchir des cols et des histoires

Ici, l’appel du chemin se fait naturellement. Une vingtaine de circuits de randonnée démarrent autour de la station. Certains sont familiaux, comme le chemin du Vaz, d’autres bien plus engagés, comme l’ascension de la Louie Blanche ou de la Lancebranlette (2 936 m), dont le sommet offre un panorama à 360° sur le Mont Blanc. Les amateurs d’itinérance trouveront aussi leur compte : une boucle en refuges via le Ruitor, l’Archeboc et le versant italien permet de vivre la montagne sur trois jours, entre lacs glaciaires, cascades et crêtes.

Mais l’un des grands classiques reste le col du Petit Saint-Bernard (2100 mètres), à franchir à vélo ou à pied. Sur ses pentes, le Tour de France est passé (en 2018), mais aussi l’Histoire : en 1945, les chasseurs alpins y livrèrent un combat décisif pour libérer ce point stratégique. Aujourd’hui, l’Hospice fondé au XIe siècle abrite un musée et une auberge, tandis que le jardin botanique de la Chanousia rassemble plus de 1 000 espèces de plantes d’altitude.

Pour les cyclistes, le terrain est riche : outre le col du Petit Saint-Bernard, le Cormet de Roselend ou le col de l’Iseran s’offrent aux plus aguerris. Et pour ceux qui préfèrent la descente, le bike park local propose 3 pistes DH, 6 circuits Enduro et 1 liaison vers l’Italie. Des forfaits à partir de 21,50 € permettent de profiter des remontées jusqu’au 5 septembre.

Photo Office dui tourisme La Rosière
Photo Office dui tourisme La Rosière

Tennis, portaledge, et cinéma en altitude

Du cinéma en plein air sous les étoiles aux parties de tennis sur courts roses avec vue sur les Alpes, la station multiplie les propositions simples et originales. L’une des plus insolites ? Dormir suspendu à flanc de falaise, sur un portaledge, après un apéritif face au couchant. Accessible dès 8 ans, cette expérience est encadrée par le Bureau des guides, qui propose aussi escalade et randonnées accompagnées.

Plus familier mais tout aussi séduisant, le Plan de l’Arc regroupe lacs, transats, barbecue et city park en pleine nature. Pour les enfants, le programme des P’tits Randonneurs permet de collectionner des badges en marchant. Et pour tous, la carte Activ’été regroupe en un forfait unique télésièges, gravity kart, laser game, cinéma et bien plus encore, à tarif réduit.

Photo Cyprien Durand-Morel
Photo Cyprien Durand-Morel
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