Un peu plus d’un an après son départ, la dameuse des Rousses est bien arrivée à Binder, une petite ville située au nord-est de la capitale de la Mongolie, Oulan-Bator. Le camion et son chargement étaient partis du Jura le 13 octobre 2021, pour un voyage de près de 10 000 kilomètres dont une large part à travers la Sibérie occidentale.
« La machine, une Pistenbully de 1995, vient de Chaux-des-Prés. Elle a été très bien entretenue, ne compte que 2 703 heures de fonctionnement et surtout ne comporte pas d’électronique », expliquait dans un article du Progrès, Pascal Gertsch, l’ancien médecin de l’équipe nationale suisse de ski nordique.
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Mais l’engin ne va pas seulement finir sa carrière dans le froid mongol. C’est aussi la concrétisation d’un projet de développement du ski nordique en Mongolie, porté depuis 2019 par Pascal Gertsch.
Un rapprochement entre la France, plus particulièrement le CNSNMM (Centre de formation de Prémanon), et la Mongolie au vu de la participation au JO d’hiver de Cortina en 2026 d’une équipe de ski nordique. Pour ce faire, le camion a aussi embarqué du fart, 350 skis, 200 bâtons, 300 chaussures, 1 000 pièces d’habits qui ont été distribués aux différents clubs de ski mongols.
« Nous, on vit dans le grand luxe ! » , interview de Nicolas Michaud par le Progrès
Nicolas Michaud, en charge du département haut niveau au CNSNMM (Centre national de ski nordique et de moyenne montagne basé à Prémanon) était lui aussi du voyage en Mongolie. « Pascal avait besoin de techniciens pour finaliser son projet. Nous avions déjà contribué à l’accueil d’une délégation mongole lors des jeux olympiques de la jeunesse et dans le cadre du développement des relations internationales, le ministère français des Sports jugeait que l’engagement du CNSNMM était opportun. Avec Geoffrey Lafarge, responsable du stade des Tuffes, on a remonté la machine, formé trois chauffeurs et apporté nos conseils pour le tracé de la piste. On a ressenti beaucoup de motivation de la part des entraîneurs pour développer le ski. Nous, à côté, on vit dans le grand luxe ! On est prêt à mettre en place un partenariat si la fédération mongole nous en fait la demande pour accueillir de jeunes athlètes, développer leur technique en ski, mais aussi les aider dans l’apprentissage des langues. »