L’Ardèche gravel est déjà une affaire qui roule. L’an passé, une cinquantaine de cyclistes confirmés s’étaient fait plaisir pour l’édition test.
« Le gravel, pour un cycliste, c’est prendre tous les chemins disponibles »
Sur la selle de leur monture, le gravel, à mi-chemin entre le vélo de route et le VTT, ils avaient découvert de jolis sentiers ardéchois entre Doux et Eyrieux. HTCO (Hermitage Tournonais cyclisme organisation) a décidé de rappuyer sur les pédales ce printemps avec une nouvelle édition du vendredi 26 au dimanche 28 avril.
À l’image de Michel Lhardy, coordinateur de l’événement qui fédère sept clubs cyclistes drômardéchois : « Cette fois, c’est la vraie première édition. On espère avoir beaucoup de monde et on le croit car le gravel, pour un cycliste, c’est prendre tous les chemins disponibles, retrouver le contact avec la nature et sortir de la cohabitation difficile avec les automobilistes. »
Quelque sept parcours sont proposés pour répondre aux différentes demandes. Les plus affutés pourront s’attaquer à l’ultra de 194 kilomètres en un jour. A contrario, le circuit découverte de 50 kilomètres permettra de se faire les mollets sur ce nouvel événement sportif.
Péniche et Mastrou au programme
L’Ardèche gravel 2024 a aussi ses formules en deux jours avec nuit dans un gîte au lac de Devesset. Avec quelques surprises de transport puisque des transferts en péniche sur le Rhône ou à bord du Mastrou sont possibles. Les organisateurs ont aussi prévu des petites douceurs pour les participants, avec, cerise sur le gâteau, un petit-déjeuner chez Marcon.
Le Département de l’Ardèche, à l’origine de l’événement, est au taquet. À l’image de Christian Féroussier, vice-président du Département en charge des sports : « Nous souhaitons que l’Ardèche devienne la première destination vélo de France. L’Ardéchoise est la tête de pont mais il y a aussi les Boucles Drôme-Ardèche et le Tour cycliste féminin (TCFIA) à qui on a demandé de travailler ensemble. L’objectif reste de rendre l’Ardèche dynamique et attractive. »
