Après leur sortie VTT sur le Bike Park des Arcs, Dan, Eliott, Marcus, Jack et Ollie se réunissent au bar autour d’une bière. L’occasion pour la bande d’amis britanniques, installés en Haute Tarentaise depuis quelques années, de se remémorer les meilleurs moments de la journée.
Et de discuter des nouveautés. « Il y a de nouveaux panneaux pour indiquer les pistes », fait remarquer Eliott Maddison. « Avant, il n’y avait pas de communication, pas toujours de panneaux et ce n’était pas bien explicite les endroits où on pouvait aller et ceux où ce n’était pas autorisé. C’est plus clair maintenant », réagit son ami Marcus Arseholer.
« Si c’est pour nous interdire de funiculaire, on préfère arrêter »
Sortir des sentiers battus, ces vététistes l’ont déjà fait. « Comme tout le monde », se défend Dan Harris. Mais aujourd’hui, ils en ont conscience : le “freeride” cause beaucoup de dégâts. « On se doit de respecter la forêt et évidemment de ne pas couper à travers les champs et les jardins des particuliers comme certains ont pu faire », prône Dan Harris.
Sur une autre table, le discours est le même. « On ne roule plus dans les tracés de freeride », reconnaît Alexandre*. Et pour cause : « Si c’est pour nous interdire de funiculaire, on préfère arrêter ». Une référence à l’éphémère interdiction municipale des VTT dans la remontée mécanique qui relie Bourg-Saint-Maurice à Arc 1 600 en mars dernier.
De l’avis des vététistes rencontrés, l’explosion de la pratique du VTT explique les débordements en dehors des sentiers. « Il faudrait créer au moins trois nouvelles pistes aux Arcs », propose Marcus Arseholer. Son ami Dan Harris va même plus loin : « Le funiculaire devrait être ouvert tous les week-ends de l’année, ça répartirait le monde entre hautes saisons et intersaisons ».
Article issu du Dauphiné Libéré