On a testé la descente en bobsleigh sur la piste olympique de La Plagne

Foncer à près de 100 km/h dans un tunnel de glace, assis dans une luge épousant les courbes du terrain : voilà le programme des courageux qui se lancent sur la piste de bobsleigh de La Plagne, ouverte de décembre à début avril. Cet héritage des Jeux olympiques d’Albertville 1992 est unique en France et fait partie des 18 pistes qui existent sur la planète. https://www.mon-sejour-en-montagne.com/actualites/comment-la-plagne-perpetue-t-elle-la-tradition-du-bobsleigh/

La piste de 1500 mètres et 125 mètres de dénivelé s'illumine pendant la nuit. Photo OTGP
La piste de 1500 mètres et 125 mètres de dénivelé s'illumine pendant la nuit. Photo OTGP

A chaque envie son engin

Pour se lancer sur la piste, désormais ouverte à tous les amateurs de sensations fortes, on a le choix du roi. « L’engin le plus commun est le bobraft, dans lequel on peut monter à 4 et qui monte jusqu’à 80 km/h », explique Amandine Gros, assistante de direction sur la piste. « C’est une luge autoguidée et autofreinée pour un usage familial et convivial. » Pour ceux qui veulent plus de vitesse, il y a la speedluge, dans laquelle on s’installe seul et allongé sur le dos.

« Là-dedans, on a une vision panoramique de la piste et on appréhende mieux les virages et la vitesse. » Pour les plus goulus, une expérience premium existe aussi, avec un pilote professionnel et trois passagers. « Là, c’est assez extrême au niveau des sensations. Dans certains virages on prend 3 à 4 G d’accélération. » Dans tous les cas, quelques contrindications existent pour les femmes enceintes, les personnes souffrant d’épilepsie ou de troubles cardiaques ou vertébraux.

Amandine Gros est passionnée par le bob. Photo H.R.
Amandine Gros est passionnée par le bob. Photo H.R.

Une minute de folle descente

Il nous faut désormais choisir dans quel engin on va dévaler cette monstruosité glacée. Courageux mais pas téméraire, on choisit la speedluge, l’option intermédiaire. Après un petit brief de sécurité et une fois coiffé d’un casque à visière, nous voilà allongé dans une luge capitonnée. Commence alors une attente nerveuse, angoissante et excitante à la fois. On sait qu’on va partir pour plus d’une minute d’une folle descente et les images des compétitions internationales nous passent devant les yeux, avec le bob de Bruno Mingeon qui fendait la glace jusqu’au podium olympique.

C'est parti pour 18 virages à haute intensité. Photo Louis Garnier
C'est parti pour 18 virages à haute intensité. Photo Louis Garnier

19 virages à fond la caisse

Et tout à coup, c’est parti. Cramponné aux poignées, on s’élance sur la piste. Doucement, d’abord, puis de plus en plus vite. Rapidement, les premières courbes nous secouent l’estomac et la vitesse se fait de plus en plus palpable. Ça secoue, ça tourne, ça accélère, ça donne le tournis (un peu) et le sourire (beaucoup). Les 19 virages défilent à la vitesse de la lumière, on a du mal à savoir dans quel sens on va, mais on sent qu’on descend (et qu’on descend vite) le long des 1500 mètres. La pointe se fera à 96 km/h. Pas mal pour une première !

La speedluge, option intermédiaire entre le bobraft et le véritable bob. Photo Louis Garnier
La speedluge, option intermédiaire entre le bobraft et le véritable bob. Photo Louis Garnier

De la vitesse et des grimaces

Au bout d’une minute, éprouvante pour le corps et les sens, on sort du cockpit comme on sort d’un manège à sensation. Un peu groggy, un peu fier, un peu perdu. Heureusement, on nous indique vite la marche à suivre et le chemin pour remonter. Une navette attend les cascadeurs et les ramènent au point de départ, 125 mètres plus haut, où ils pourront visionner leurs exploits grâce à une caméra à 360° qui les filme durant toute l’expérience. L’occasion de rigoler en voyant les grimaces des uns et des autres… « Les gens nous disent que ça secoue un peu, mais les retours sont globalement très enthousiastes », assure Amandine Gros. « Quand ils nous disent qu’ils veulent plus de sensations, on leur propose de tester un engin plus rapide. » Une prochaine fois, peut-être !

Glacier, un métier pas comme les autres. Photo Pierre Augier
Glacier, un métier pas comme les autres. Photo Pierre Augier
Des compétitions tous les hivers

La piste ouvre chaque jour vers 16 heures pour le commun des lugeurs. Avant cela, les glaciers sont à l’œuvre pour la préparer, gommer les aspérités et s’assurer que la glace est prête pour accueillir les bobs. Des entraînements ont également lieu pour les compétiteurs et de grandes épreuves y ont lieu chaque année. « L’an dernier, on a eu une Coupe du monde junior de luge », se souvient Amandine. « Du 5 au 10 décembre 2023, ce sera une Coupe du monde de bobsleigh et de skeleton. » Sans compter que la station proposera deux journées uniques pour devenir vous-même pilotes de bob cet hiver.

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