Infos pratiques à la fin
2000 festivaliers hier, 90 000 aujourd’hui.
Depuis sa création en 1992 sur les cendres d’un autre festival (« en Culottes en courtes »), le Bonheur des Mômes a vu sa fréquentation annuelle explosée les années passants.
Preuve d’un vrai succès populaire, d’autant plus pour un village des montagnes, qui, sur le papier, ne correspond pas vraiment à l’image que l’on pourrait se faire d’un grand centre évènementiel.
Le concept : des activités ludiques en tous genres
A peine plus de 2000 habitants (à l’année), le Grand-Bornand a su dépasser ces croyances et oser mettre les moyens nécessaires pour organiser ce qui est aujourd’hui devenu «un rendez-vous européen de spectacles vivants pour jeune public ».
Car oui, le concept est avant tout destiné aux enfants. À chaque édition, on retrouve donc au programme tout un tas d’activités, à commencer par :
- des spectacles (plus de 70 en l’occurrence)
- des ateliers de pratique artistique et de découverte de la nature
- des activités ludiques
- des temps de lecture
- des expositions
Voyage retour pour l’enfance
Mais au-delà de chacun de ces stands, l’atout premier d’Au Bonheur des Mômes et peut-être la clé secrète de sa réussite, c’est surtout l’ambiance qui berce ce petit monde.
Pour la percevoir, il faut d’abord visualiser le cadre : un site entièrement décoré et fermé à la circulation, dans un village au charme typiquement savoyard niché au milieux de la chaîne des Aravis, et au sein duquel règne pendant toute une semaine une passion enfantine et joviale.
Même les adultes, qui pourraient se croire cantonnés au rôle de simples accompagnateurs, finissent bien souvent par se prendre à ce jeu qu’ils croyaient avoir quitté depuis longtemps. Plus qu’aux enfants, l’évènement se destine surtout à l’enfance en fin de conte (compte).
Culminant à peine à 2000 m d'altitude (avec son mont Lachat), Le Grand-Bornand fait partie de ses stations de ski de moyenne montagne dont l'activité économique est progressivement mis en péril par le réchauffement climatique, qui rarifie les tombées de neige nécessaire à leur bon fonctionnement.
Face à cette perspective malheureuse, le village de Haute-Savoie tente depuis de se concentrer davantage sur des activités d'été. « Au Bonheur des Mômes » s'inscrit alors dans ce contexte de transition, un investissement qui semble pour l'instant payé au regard du nombre croissant de touristes sur le festival.
Éduquer par l’émerveillement
Le festival se veut plus qu’un divertissement passager, comme cette époque des réseaux sociaux en connaît en tant. Au lieu de cela, Au Bonheur des Mômes cherche explicitement à éveiller durablement ses spectateurs à des enjeux de poids :
« Le festival prône depuis toujours un certain nombre de valeurs – conscience écologique, droit à la différence, accès à la culture pour tous, et liens intergénérationnels. »
Cette conscience écologique est peut-être aussi due à la condition du Grand-Bornand en tant que station de ski de moyenne-montagne, une activité très exposée aux conséquences du changement climatique, et où chaque hiver se fait plus pauvre en tombée de neige que le précédent.
Les infos utiles :
-
Les différents lieux du festival dans le village
Toute la station va servir de terrain de jeu au festival, on retrouvera alors de manière éparpillée plusieurs emplacements importants :
- les Saltimbanques au sommet
- le Village des Mômes
- l’Espace Grand-Bo
- le Village Nomade
- Tout là-haut, là-haut dans la Montagne (accès par télécabine depuis le Pont de Suize)
Si vous souhaitez vous voir la cérémonie d’ouverture du festival, rendez-vous dès 11h le 25 août au Chinaillon, village sur les hauteurs du Grand-Bornand.
Lors de cette journée d’ouverture, les festivaliers peuvent se rendre librement et gratuitement au Chinaillon en empruntant les bus mis à disposition par la commune du Grand-Bornand.
-
Les tarifs
voir photo ci-dessous ou à retrouver ici
-
La carte pour s’y retrouver :
voir photo ci-dessous ou à retrouver ici