Au rez-de-chaussée de l’usine Guidetti de Saint-Jean-de-Moirans, à une vingtaine de kilomètres de Grenoble, des centaines de bâtons dépassent de grandes caisses carrées.
Des “mikados” géants dans lesquels l’équipe de l’entreprise effectue régulièrement des prélèvements.
Une nouvelle gamme de bâtons recyclés
« Nous avons été retenus pour mettre en place une ligne de production alimentée en matière première par de vieux bâtons, collectés partout en France » rappelle Julie Regaud, directrice générale.
« Aujourd’hui, nous recevons toujours des bâtons dans des états différents. Or, un bâton recyclé doit avoir strictement les mêmes performances et caractéristiques qu’un produit 100 % neuf. Nous effectuons donc encore des tests pour valider le processus avant de lancer notre gamme “bâtons recyclés”. »
Ces tests n’empêchent pas l’usine de tourner à plein régime pour parvenir à satisfaire les commandes qui affluent en même temps que les températures grimpent. « Avec le printemps débute la grosse période, nous sommes donc sur notre pic d’activité », explique Julie Regaud, en grimpant au premier étage.
Un appel du pied aux particuliers… et aux professionnels
Là, c’est derrière un ordinateur qu’elle vient de piloter une « innovation. Nous sommes les premiers fabricants de bâtons au monde à proposer un service de personnalisation », explique-t-elle. Un logiciel a été mis au point spécifiquement pour permettre à chacun de réaliser facilement ses bâtons.
« Couleurs, inscriptions, motifs… la solution permet de personnaliser le tube du bâton. Nous avons aussi développé des “templates” pour celles et ceux qui manqueraient d’inspiration. Par exemple, si vous avez fait les chemins de Compostelle, vous pouvez personnaliser votre bâton avec le nom de chacune de vos étapes, une carte et inscrire les dates du parcours. »
Avec cette offre, Guidetti espère séduire les particuliers mais aussi les professionnels « qui pourront proposer des bâtons différents du magasin d’à côté ou à des associations, ou à des entreprises pour des moments particuliers. »
Article issu du Dauphiné Libéré
