Le Tour de France dans le massif des Vosges : les ascensions les plus mythiques

Le massif des Vosges n’est pas au programme de ce Tour de France 2024. En arrivant à Dijon jeudi dernier ou à Colombey-les-Deux-Églises ce samedi 6 juillet, le peloton de la Grande Boucle reste à 200 kilomètres de La Planche-des-Belles-Filles. De quoi donner des regrets tant cette chaîne de moyenne montagne constitue un superbe terrain de jeu pour les cyclistes. Tour d’horizon des principales ascensions des Vosges.

Le col où le Tour de France est le plus passé

Un col du massif des Vosges a été grimpé par les coureurs du Tour de France dès la troisième édition de la course en 1905. Durant la deuxième étape courue entre Nancy et Besançon (299 kilomètres), le peloton a gravi le col du Ballon d’Alsace. Ce 11 juillet 1905, le Français René Pottier passe en tête au sommet. Performance qu’il répète en 1906, année où il remporte le Tour de France.

Depuis cette première page d’Histoire, la Grande Boucle est passée à 28 reprises au sommet de ce col situé dans le département des Vosges à 1174 mètres d’altitude. Le Ballon d’Alsace a été escaladé pour la dernière fois en 2023 lors de l’étape Belfort – Le Markstein. L’ascension était classée en deuxième catégorie.

Le sommet du Grand Ballon. Photo Unsplash
Le sommet du Grand Ballon. Photo Unsplash

Le sommet le plus haut

Dans les Vosges, le Tour de France est monté jusqu’à 1353 mètres d’altitude. Il s’agit du sommet du col du Grand Ballon situé sur le versant alsacien du massif, dans le département du Haut-Rhin.

Un col franchi à neuf reprises par les coureurs de la Grande Boucle entre 1969 et 2019. La dernière fois, la montée n’était classée qu’en troisième catégorie. Le Belge Thomas De Gendt y était passé en tête lors de la sixième étape courue entre Mulhouse et La Planche-des-Belles-Filles.

L’ascension la plus difficile

La Planche-des-Belles-Filles, on y arrive. Sans aucun doute, l’ascension la plus difficile dans le massif des Vosges. Son histoire sur le Tour de France est récente. Cette montée située entre le Territoire-de-Belfort et la Haute-Saône est apparue pour la première fois sur le parcours en 2012. Elle est presque immédiatement apparue comme un nouvel « incontournable » au même titre que les mythiques Tourmalet, Galibier ou encore Alpe d’Huez.

La Planche-des-Belles-Filles compte déjà six arrivées d’étape avec deux versions différentes : la « classique » (2012, 2014, 2017 et 2020) avec une ligne d’arrivée à 1035 mètres d’altitude et la « super » (2019 et 2022) à 1140 mètres. Tadej Pogacar y compte déjà deux victoires. En 2020, lors d’un contre-la-montre de folie lui permettant de s’emparer du maillot jaune et de remporter son premier Tour de France et en 2022 lors d’une étape partie de Tomblaine.

Dans le formet « Super Planche-des-Belles-Filles », l’ascension est longue de seulement 7 kilomètres mais la pente moyenne est de 8,7% avec des passages allant jusqu’à 24%. Déjà deux ans sans voir cette montée spectaculaire sur le Tour de France, c’est beaucoup trop long.

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