La dernière image que la France a eu de Kevin Mayer était assez tragique.
Allongé en larmes sur la piste du 110 mètres haies, sur laquelle le Français venait de subir d’une déchirure quasi-totale d’un tendon de la cuisse, Kevin Mayer comprenait ce 7 juillet 2024 qu’il n’allait pas pouvoir participer aux J.O à la maison.
Mais cette fin d’année prend une autre saveur pour le double champion du monde de décathlon et double médaillé olympique. L’athlète a choisi de poser ses valises à Risoul, station de son enfance nichée dans les Hautes-Alpes, pour annoncer son grand retour après une saison marquée par sa blessure.
Une station au parfum d’enfance
Risoul n’est pas une destination anodine pour Kevin Mayer. Depuis qu’il a un an, il foule les pistes du domaine de la Forêt Blanche, guidé par son père « Dédé », moniteur de ski à l’ESF. Son frère, également moniteur, perpétue cet attachement familial à la station. « Toutes les vacances d’hiver, on les passait à Risoul. Je ne suis pratiquement pas allé skier ailleurs », confie-t-il. La station est le théâtre de ses premiers exploits en poudreuse, de ses backflips audacieux et de ses souvenirs d’aventures hors-piste avec son père.
Ma journée parfaite, c’est de commencer par la piste de l’Olympique puis de faire toute une boucle sur l’ensemble du domaine. Je passe ensuite à Vars et je prends un petit café mais je ne mange pas sur les pistes à midi, pour profiter de ce moment où il y a moins de monde. Ensuite, je vais du côté des Chardons, un secteur incroyable quand il y a beaucoup de neige et on revient à Risoul pour finir par le secteur de l’Homme de Pierre.
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Une pause avec un horizon sportif
Malgré les épreuves de cette année, Kevin Mayer reste accessible puisqu’il participera à la traditionnelle descente aux flambeaux de Risoul le 31 décembre, suivie d’une séance photo à l’ESF.
Cette pause à Risoul est aussi l’occasion pour Kevin Mayer d’annoncer officiellement son programme sportif pour l’année 2025. Le Nouvel an est pour chacun le moment de prendre ses résolutions, et pour Kévin Mayer, ses résolutions ne présentent que peu de mystère.
L’objectif principal ? Les championnats du monde de Tokyo en septembre, où il compte bien briller à nouveau sur la scène internationale. Mais avant de replonger dans l’intensité des compétitions, il savoure cette parenthèse dans un cadre qu’on lui souhaite le plus apaisant possible.
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