Randonnée : cette application permet de localiser les zones de chasse en temps réel

« Il y a une nette amélioration sur les contacts entre les chasseurs et les randonneurs. » Michel Millieroux ne se fait pas prier pour encenser les rapports qu’entretient le comité isérois de la Fédération française de randonnée (FFR) avec la Fédération départementale de chasse de l’Isère (FDCI). En tant que président bénévole de la commission au développement durable, il suit de près les problématiques liées aux conditions de la pratique de la randonnée et au lien avec d’autres usagers, comme les chasseurs.

« On n’a plus la même vision du chasseur comme on pouvait l’avoir il y a encore dix ou quinze ans, souligne Michel Millieroux. On le sent respectueux de son environnement, il le partage cordialement. Avec les chasseurs, on travaille main dans la main. »

Photo Le DL/Guillaume Drevet
Photo Le DL/Guillaume Drevet

Un nouveau lien entre chasseurs et randonneurs

Selon lui, ce résultat confère à l’Isère une qualité « d’avant-gardiste » sur le lien chasseurs-randonneurs par rapport aux autres départements. « Nous avons la chance d’avoir trois personnes salariées à temps plein, on a des services civiques, des stagiaires. On a les moyens d’avoir des relations privilégiées avec d’autres fédérations. » Événements, communication entre les fédérations…Michel Millieroux confirme les efforts réalisés des deux côtés pour améliorer le partage des usages ces dernières années.

Mais le randonneur salue surtout l’arrivée en septembre de l’application ChasseInfo, « beaucoup plus performante » que sa grande sœur Land Share, développée par la FDCI. « Ce serait formidable qu’elle soit obligatoire, estime Michel Millieroux, qui rappelle que le signalement d’une battue sur l’application reste dépendant du bon vouloir des chasseurs. J’aurais aussi aimé que ce soit mis en place à l’échelle nationale. » Si les clubs affiliés à la FFR sont formés pour utiliser l’appli, il leur arrive d’organiser des randonnées dans des massifs situés en dehors de l’Isère où une appli similaire n’est pas toujours en place.

Pour Michel Millieroux, le plus gros du travail est fait. Désormais, c’est dans la communication et la formation à l’usage de l’application, côté randonneurs comme chasseurs, qu’il faut investir.

Photo Le DL/Benjamin Covarel
Photo Le DL/Benjamin Covarel

Article issu du Dauphiné Libéré

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